La Responsabilité Sociétale des Organisations s’appuie sur sept grands principes ou sept grandes questions. Ces principes donnent aux associations sportives la possibilité de mettre en place une véritable démarche responsable et durable au sein de leur structure. Chaque club de sport amateur doit donc apprivoiser l’ensemble de ces questions et des domaines d’action qui en découlent afin d’agir efficacement sur l’orientation à donner à son organisation. Un logiciel gestion association sportive gratuit peut vous aider dans cette démarche Nous vous proposons de découvrir dans le détail chacun des sept piliers de la RSO et d’analyser leur signification pour un club de sport amateur.
La gouvernance de l’association sportive
Le premier pilier de la Responsabilité Sociétale des Organisations concerne la gouvernance de l’association sportive. Pour s’inscrire dans une démarche responsable et durable, cette gouvernance doit être transparente et démocratique. Plusieurs aspects doivent être pris en compte concernant la gouvernance d’un club sportif, comme le fait de :
- préciser les rôles et les responsabilités de chaque membre des organes de gouvernance ;
- fournir des informations détaillées et actualisées en lien avec la gestion de l’association ;
- communiquer de manière transparente sur les actions et les résultats du club de sport ;
- produire des règles claires et transparentes sur l’usage des moyens financiers ;
- intégrer les nouvelles technologies numériques dans le fonctionnement et les activités du club sportif.
Le respect des Droits de l’Homme
Le respect des Droits de l’Homme est fondamental pour les associations et les entreprises françaises. Ce deuxième pilier de la Responsabilité Sociétale des Organisations se base donc sur la Déclaration universelle des droits de l’homme. Pour un club de sport amateur, cela signifie veiller à en appliquer tous les principes, comme l’article premier : “Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.”
Téléchargez le Modèle de Charte RSO
La protection de l’environnement
L’aspect environnemental est un autre grand principe de la RSO. Les associations sportives peuvent déterminer leur impact sur l’environnement et mettre en place des solutions concrètes pour le limiter. Ce pilier s’appuie sur différents domaines d’action, dont :
- la prévention de la pollution ;
- l’utilisation durable des ressources ;
- l’atténuation des changements climatiques ;
- la protection de l’environnement.
Dans le détail, les associations sportives peuvent mettre en place des solutions efficaces qui s’inscrivent dans une démarche durable, comme :
- la gestion des déchets au sein du club sportif ;
- le recyclage du matériel informatique ;
- le recyclage des équipements sportifs ;
- la gestion des déplacements lors des compétitions ;
- l’optimisation de la consommation d’eau et d’électricité ;
- la réduction de son impact sur les ressources naturelles et la biodiversité.
La loyauté des pratiques
La loyauté des pratiques est aussi appelée l’éthique des affaires. Elle ne concerne pas que le milieu des affaires et les pratiques commerciales, mais s’adresse également aux associations sportives. La loyauté des affaires relève de la lutte contre :
- la corruption ;
- la manipulation ;
- les conflits d’intérêts ;
- la concurrence déloyale ;
- la coercition.
Elle implique donc l’instauration de relations saines avec des partenaires, des sponsors, des mécènes ou encore des institutions.
L’engagement sociétal
Pour suivre les principes de la RSO, le club de sport amateur doit s’inscrire dans le développement des communautés locales. Il doit participer au développement de son territoire en répondant aux besoins de la société. L’association sportive devient ainsi un véritable acteur impliqué dans la vie locale. Elle s’engage réellement et œuvre pour le bien-être des citoyens. L’association devient citoyenne et influence concrètement le territoire. Cet engagement sociétal peut apparaître à différents niveaux. Ainsi, lorsque l’association sportive recherche des sponsors, elle peut cibler uniquement les entreprises également engagées dans une démarche RSE. De plus, elle peut aussi favoriser les entreprises et les partenaires du tissu économique local afin d’aider au développement global du territoire.
Les relations et conditions de travail
Appliquées à une association sportive, les relations et conditions de travail concernent les salariés et les bénévoles. Différentes questions sont à aborder pour la Responsabilité Sociétale des Organisations. C’est notamment le cas :
- de la formation ;
- de la rémunération ;
- de la qualité de vie au travail, ou QVT ;
- du dialogue social ;
- de la protection sociale ;
- de la santé et de la sécurité au travail ;
- des relations entre responsable et salariés ou responsable et bénévoles.
Fiche de poste, dispositif d’accueil, définition des actions de bénévolat et recrutement non discriminatoire sont autant d’éléments à prendre en compte au sein d’un club de sport amateur engagé dans une démarche durable et responsable.
Les relations avec les bénéficiaires
Pour finir, le dernier pilier de la RSO concerne les questions relatives aux consommateurs et aux bénéficiaires. Pour les associations sportives, il s’agit notamment de la protection des données et de la vie privée :
- des bénévoles ;
- des adhérents ;
- des membres du bureau ;
- des sponsors ;
- des partenaires.
Ces données peuvent se trouver sur une application de gestion de club, sur des registres, sur des dossiers de sponsoring, etc. En France et sur le territoire de l’Union européenne, le Règlement Général sur la Protection des Données, RGPD, encadre le traitement des données personnelles. Différentes actions doivent être mises en place par les clubs sportifs concernant le traitement des données numériques.
Pour conclure, en se familiarisant avec les sept principes RSO, un club de sport amateur engage son association vers une démarche plus durable et plus responsable.