Une start-up parisienne simplifie la vie des amateurs avec SportEasy, une application gratuite – web et mobile – qui permet de gérer en vrais pros son équipe de club ou de copains. Zoom sur le “Prix de l’innovation numérique” de Sport Numéricus. =>lien vers le site de l’EquipeConquis. Trois semaines après l’avoir adoptée, Grégory de Walque, délégué du Zénith Auderghem, club de futsal de Bruxelles, «ne (peut) plus se passer» de l’application made in France. Comme tout animateur d’équipe, il passait «un temps fou en mails et textos» pour convoquer son petit monde aux entraînements et aux matches. «Les gens ne répondaient pas tous, je ne savais jamais qui venait ou pas. Avec l’appli, les joueurs n’ont plus qu’à cliquer sur “oui” ou “non”, les relances sont automatiques et tu peux activer une liste de joueurs occasionnels si besoin.»«On gagne aussi du temps pour informer le groupe sur la compo et la tactique, complète Nicolas Gérard, président de L’Oréal FC, club de l’entreprise éponyme. L’appli est à la fois pro et ludique, très communautaire. La fonction “stats” et le vote “homme du match” créent de l’émulation, ça chambre entre joueurs !»
Au rez-de-chaussée qu’elle partage près de la Gare du Nord avec deux autres jeunes entreprises, la team de SportEasy enregistre«avec plaisir» l’accélération du nombre de nouveaux utilisateurs depuis la rentrée,«jusqu’à 20 équipes par jour, grâce surtout au bouche-à-oreille et à des actions promo ciblées» (Urban Football par exemple). Lancée fin 2011 en version foot sur le web et l’iPhone, l’appli a élargi sa palette à une quinzaine de sports co et revendique 4500 équipes et plus de 60 000 inscrits dans dix-sept pays francophones (88% en France). «SportEasy sera disponible sur Android avant Noël, en anglais début 2014 et dans une version premium dans quelques mois.» Objectif : rivaliser avec les leaders américains Active Network (créé en 1999) et TeamSnap (2005).
“Avec 1,5 million de pages vues par mois, l’appli commence à être “bankable” pour la publicité.”
Ce beau joujou numérique, salué en interne à la FFF et primé à Sport Numéricus, début novembre, est sorti des “grosses têtes” de trois trentenaires fous de sport, Albin Egasse (Centrale Paris), Nizar Melki (Polytechnique, Stanford) et Charles Vallantin Dulac (Normale Sup). «Faire simple, c’est compliqué», sourit le trio, passé maître dans la «synchronisation des datas», «l’évolutivité logicielle» et «l’intuitivité des usages». Question clé : leur bébé, qui a reçu 230 000 euros de la Banque publique d’investissement (ex-Oseo), sera-t-il rentable ? Avec 1,5 million de pages vues par mois, l’appli commence à être “bankable” pour la publicité. Sa version premium inclura de nouveaux services payants, comme la gestion du covoiturage des joueurs, le paiement en ligne des cotisations et le stockage de photos illimité. «Pour 60 euros par an et par équipe, les clubs gagnent encore plus de temps, font des économies et peuvent valoriser auprès des sponsors une meilleure visibilité.» Le seul marché hexagonal parait inépuisable : 10 millions de Français pratiquent un sport co.
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Thomas L.
Responsable Marketing
Passionné de sport amateur depuis tout jeune, j'ai à coeur de comprendre finement les problèmatiques auxquelles font face les responsables d'équipes et les dirigeants de club, pour leur proposer du contenu qui les aide efficacement au quotidien.
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