Astuces : limiter l’impact d’un retard à l’entraînement
Un joueur qui arrive en retard à une séance d’entraînement (qui a dit “lundi soir” ?) est source de problèmes. Quels moyens mettre en place pour limiter ces arrivées qui ont tendance à parasiter la séance une fois qu’elle a débuté ?
En prévention, il faut fixer des règles en collaboration avec l’ensemble des joueurs afin qu’elles soient mieux acceptées. Et non pas perçues comme des contraintes. Mais une fois ce cadre établi, comment faire afin d’absorber les éléments arrivant après le coup de sifflet initial ?
Deux possibilités s’offrent à vous.
La première consiste à démarrer avec un contenu souple permettant d’intégrer aisément les joueurs au fur et à mesure. Des exemples ? Les toros, les tennis-ballon, les exercices techniques de base, des jeux réduits avec différents rapports numériques (3 contre 3, 4 contre 4 etc…), voire même une opposition à 11 contre 11 qui incitera les troupes à se présenter sur le terrain à l’heure ! Il n’y a en effet pas plus motivant que le plaisir…
La deuxième possibilité prend la forme d’un protocole spécifique à destination des retardataires à qui l’on va demander de s’échauffer en dehors du groupe (type d’échauffement d’avant match). Pendant ce temps, leurs partenaires déroulent la première situation de la séance. Cette mise en train pourra être assurée par un adjoint ou un dirigeant. Dans l’idéal, ce protocole devra comporter plusieurs variantes en lien avec le travail effectué par la suite sur la situation 2 (frappes, vitesse, etc). L’objectif étant alors d’éviter tout risque de blessure liée à une entrée trop précoce et trop brusque dans l’activité.
Les 6 points à retenir
1 – Définissez des règles de vie en collaboration avec le groupe. Afin de fixer un cadre collectif précisant les modalités prévues en cas de retard.
2 – Adaptez si nécessaire les horaires d’entraînement en fonction des contraintes professionnelles ou familiales du plus grand nombre.
3 – Privilégiez une entrée dans la séance par le jeu. Afin de rendre la séance plus attractive voire de favoriser l’intégration progressive des retardataires.
4 – Si besoin, mettez en place un protocole d’échauffement spécifique permettant aux retardataires de se préparer à l’effort de façon autonome, sans perturber le bon déroulement de la séance.
5 – Ne stigmatisez pas ni ne mettez en évidence le retardataire. Mais faites-le entrer le plus discrètement possible dans le jeu.
6 – Privilégiez les discussions avec les fautifs (après la séance) pour connaître les motifs du retard et éviter que cela ne se reproduise trop souvent. Et apportez des réponses adaptées.
Article signé par l’équipe de VESTIAIRES magazine.