Pour répondre à cette question, il convient tout d’abord de se plonger plus de 150 ans en arrière pour comprendre la naissance d’un sport dont les règles n’ont cessé d’évoluer pour devenir un jeu fait de passes et de dribbles harmonieux.

Histoire du foot : un mélange de football et rugby

C’est aux Anglais, que l’on doit la structuration d’une activité sportive qui, avant le milieu du 19^e siècle, combine jeux aux pieds et à la main et dans lequel la distinction avec le rugby actuel n’existe pas encore. Le football, au sens large, est alors en Europe un jeu de balle très chaotique qui se pratique dans des zones non délimitées et dont les règles n’imposent ni nombre de joueurs, ni durée de jeu. Certaines oppositions peuvent alors mettre au prise des centaines de personnes et s’étendre sur plusieurs heures. Le caractère violent et le désordre social que ces manifestations pouvaient engendrer dans certains villages rendront finalement sa pratique interdite sur la voie publique.

Les premières règles du jeu dans les universités britanniques

Dès lors, la pratique du football ne se fera plus que dans des espaces clos, et notamment sur les terrains des universités britanniques, où le football reste une activité très appréciée par les étudiants. A cette époque de nombreux étudiants pratiquent alors le cricket pendant l’été et le football l’hiver pour entretenir leur forme physique. Dans les « public schools » telles que Cambridge, Charterhouse, Westminster, Harrow ou Eton, les premières règles écrites du football (toujours au sens large) vont être rédigées à partir de 1848 avec des “lois du jeu” bien spécifiques à chaque établissement. Le nombre de joueurs par équipe pouvait alors singulièrement varier selon les universités et même selon les rencontres.

Les oppositions entre “dortoirs”

L’histoire voudrait que certains établissements aient fixé à 11 le nombre de joueurs car les équipes s’affrontaient entre dortoirs d’étudiants. Chacun de ces dortoirs comprenant 10 étudiants et un surveillant, les oppositions se faisaient donc à onze contre onze. Cette anecdote, peu probable, accorderait cependant trop de structures à un sport qui ressemblait davantage aux confrontations que l’on peut voir aujourd’hui dans des cours d’écoles. L’absence de règles communes rendait, par la même occasion, complexes les confrontations entre universités.

Création de la Football Association : la scission du foot et du rugby

1863 est une date majeure dans l’édiction des règles du football. Cette année-là, une douzaine de clubs anglais formés par d’anciens étudiants se réunissent à Londres pour définir des “lois du jeu” communes afin de faciliter les oppositions entre équipes. A l’issue des premières réunions, plusieurs clubs défenseurs d’un football plus proche du rugby actuel refusent les règles proposées et quittent alors le groupe provoquant ainsi la scission officiel entre l’association football (football moderne) et le rugby football (ancêtre du rugby). Les onze clubs restant forment alors la « Football Association », qui devient ainsi la première association du football moderne et qui est aujourd’hui encore la fédération anglaise de football. Si, en 1863, un certain nombre de règles sont définies, il n’existe cependant toujours pas de règles précises portant sur le nombre de joueurs ou la durée d’un match.

Un modèle d’équipes à 11 joueurs comme en cricket

A partir de 1867, la tendance générale s’oriente déjà vers des équipes composées de 11 joueurs, mais il faut attendre 1871 avec la création de la FA Cup, considérée comme la plus ancienne compétition du football moderne, pour voir la pratique du football se généraliser sur les bases d’équipes composées de 11 joueurs. Le choix de ce nombre a largement été influencé par le cricket alors sport national en Angleterre, qui se pratiquait à 11 joueurs. Le criquet avait démontré sa capacité à se jouer sous un format unique et à être populaire aux quatre coins de l’empire britannique. C’est dans l’optique de créer un sport tout aussi organisé et exportable que les membres de la Football Association, également joueurs de cricket pour la plupart, se sont inspirés de ce sport. La définition du nombre de joueurs ainsi que la création de règles communes ont été essentielles pour diffuser ensuite dans le monde entier la pratique du football.

Pour faire monter la pression à quelques heures du quart de finale entre le PSG et Chelsea, nous vous proposons une sélection des plus beaux quarts de finale de coupe d’Europe disputés par le club parisien.

Real Madrid 1992/93 (C3)

S’il existe bien un match mythique du PSG en coupe d’Europe, c’est bien cette confrontation contre le Real Madrid avec une victoire exceptionnelle des Parisiens 4 buts à 1 lors du match retour au Parc grâce à une tête de Kombouaré en toute fin de match. Gilardi et Biétry aux commentaires :

Real Madrid 1993/94 (C2)

Un an après leur exploit contre le club madrilène, les Parisiens retrouvent à nouveau le Real Madrid en quarts de finale d’une coupe européenne. Cette fois, c’est au match aller à Santiago Bernabeu que les Parisiens vont faire la différence (1-0) grâce à un but de Mister George. Au retour, le PSG préserve son avance avec un nul (1-1) au Parc des Princes. Un long résumé du match aller (le but de Weah à 5’30) :

FC Barcelone 1994/95 (C1)

Après un match nul prometteur (1-1) rapporté du Camp Nou, le PSG domine le Barca à domicile et se crée de nombreuses occasions. C’est finalement une frappe à ras-de-terre de Vincent Guérin qui offre au PSG sa seule et unique présence dans le dernier carré de la plus prestigieuse de compétitions. Parme 1995/96 (C2) Après une défaite 1 à 0 en terres italiennes, les Parisiens remportent leur match retour au Parc des Princes 3 à 1 grâce à un doublé de Rai sur penalty et un but de Patrice Loko. Quelques semaines plus tard, le PSG remportera la Coupe d’Europe des vainqueurs de coupe en finale face au Rapid de Vienne (1-0). https://www.youtube.com/watch?v=xYrFAlgX7_s

Football australien, définition

Le football australien est un sport collectif qui peut également être appelé footy. Deux (2) équipes de dix-huit (18) joueurs s’affrontent avec pour objectif de marquer plus de buts que l’équipe adverse. Pour ce faire, ils doivent mettre un (1) ballon ovale dans le but de l’adversaire. L’équipe qui marque le plus de buts remporte la rencontre.

Ce sport venant d’Australie, se joue sur un (1) terrain ovale ou un (1) terrain de cricket.

Surtout pratiqué en Océanie, le football australien est également pratiqué en Europe, en Asie et en Amérique.

Historique

Le football australien date de 1857. Lorsque Tom Wills revient en Australie avec les règles de rugby qu’il décide d’adapter. A la base conçu pour maintenir les joueurs de cricket en forme durant l’hiver, le football australien va rapidement connaitre du succès et en 1861 la première compétition officielle va d’ailleurs être organisée.

La première guerre mondiale va avoir un gros impact sur le football australien. Car beaucoup de joueurs vont mourir au combat. Dans les années quatre-vingt (80), grâce aux retransmissions télévisées, le sport va connaitre une nouvelle croissance.

En 1990, l’Australian Football League (AFL) est créée. Et elle compte aujourd’hui dix-huit (18) équipes, et est la première organisation de football australien dans le monde.

Formats et types de pratique

Le football australien se joue sur un terrain de cricket ou sur un terrain ovale. Les équipes sont composées de dix-huit (18) joueurs sur le terrain et de quatre (4) remplaçants. Les buts sont constitués de quatre (4) poteaux verticaux d’environ six (6) mètres de haut.

Pour marquer un but, le joueur doit frapper le ballon ovale du pied et que celui-ci passe entre les deux (2) poteaux de buts. L’équipe qui marque le plus de points, remporte la rencontre. Le ballon doit toujours être frapper, que ce soit du pied, du poing ou d’une autre partie du corps.

Une rencontre de football australien est divisée en quatre (4) périodes de vingt (20) minutes. Les équipes changent de côté à chaque quart-temps et une pause d’environ quinze (15) minutes a lieu à la mi-temps.

Les règles majeures

Le score

Les buts sont constitués de deux (2) poteaux de buts d’environ six (6) mètres de haut. Et de deux poteaux arrières de trois (3) mètres de haut, situés à chaque extrémité des poteaux de buts. Pour marquer, il faut que le ballon passe entre les deux (2) poteaux de buts et que le ballon soit frappé du pied. Un (1) but rapporte donc six (6) points à l’équipe. Par contre, si la balle passe entre un poteau de but et un poteau arrière, l’équipe ne remporte qu’un (1) point.

Le terrain

Le football australien se joue sur un (1) terrain ovale, généralement un terrain de cricket. Les dimensions sont comprises entre cent-trente-cinq (135) et cent-soixante-quinze (175) mètres de long. Et environ cent-cinquante (150) mètres de large. Au centre du terrain se trouve un carré de cinquante (50) mètres de côté avec en son centre un rond centrale de trois (3) mètres de diamètre.

Il y a également deux (2) demis cercles de cinquante (50) mètres de rayon de chaque côté du terrain . En face des deux (2) poteaux de buts se trouve un rectangle de neuf (9) mètres de long qui délimite une zone de but.

Le ballon

Le ballon de football australien est plus petit qu’un ballon de rugby et est plus allongé. Sa forme ovale allongée lui donne des dimensions d’environ vingt (20) centimètres de large sur trente-cinq (35) centimètres de long. Le ballon est fait en cuir et est généralement de couleur rouge sauf pour les matchs nocturnes où il peut prendre la couleur blanche ou jaune.

Les passes et le mark

Que ce soit de la main ou du pied, le ballon doit toujours être frappé pour faire une passe ou pour tirer. Les joueurs maitrisent généralement toutes les passes du pied (et de la main) droit et du pied (et de la main) gauche.

Lorsqu’un joueur réceptionne la balle avant qu’elle ne touche le sol et que la balle a été frappée à plus de quinze (15) mètres, on appelle ça un “mark“. Le jeu s’arrête et les joueurs de l’équipe adverse ne peuvent donc pas défendre sur le joueur qui a réceptionné la balle et qui peut faire ce qu’il veut du ballon ( une passe ou tenter de marquer un but).

Les fautes

Considéré comme un des sports les plus dangereux, presque tous les coups sont permis (à part la manchette). Mais il n’y a aucune intention de blesser. En effet, les joueurs peuvent plaquer les joueurs à partir du moment où ils se trouvent à moins de cinq (5) mètres du ballon et de s’aider des joueurs adverses pour attraper un ballon dans les airs.

Une faute est sifflée lorsque l’intention du joueur fautif est de blesser, si un joueur pousse un autre dans le dos, lorsqu’une passe est réalisée sans taper le ballon ou encore si le joueur reste au sol avec le ballon. Les joueurs ne sont jamais exclus du terrain, il risque au maximum une suspension pour les matchs suivants.

Les compétitions et palmarès

Au niveau international, l’Australie organise depuis 2002 un tournoi regroupant les seize (16) meilleures équipes du monde. Malgré que ce soit elle qui organise l’événement, l’Australie n’y participe pas car la différence de niveau est trop grande comparée aux autres équipes. La troisième édition de ce tournoi a eu lieu en 2008 et devrait avoir lieu tous les quatre (4) ans dans les années futures.

Mis à part ce grand tournoi, de plus petites compétitions sont organisées aux quatre (4) coins du globe. Mais aucune n’est aussi grande que celle organisée en Australie.

Les nations les plus reconnues après l’Australie sont le Canada, la Chine, le Danemark, l’Inde, le Royaume-Unis,…

 

Football, définition

Le football (aussi appelé “Soccer” en Amérique du nord) est le sport collectif le plus populaire et le plus médiatique au monde. Il se joue quasi intégralement avec les pieds, avec un ballon sphérique.

Il oppose traditionnellement deux équipes de onze (11) joueurs lors de rencontres qui se déroulent dans des stades, sur des terrains d’herbe, synthétiques, stabilisés ou même parfois sur du béton ou du plancher [voir notre article : Pourquoi le foot se joue-t-il à 11 ?].

L’objectif pour chaque équipe est de faire rentrer le ballon dans le but de l’équipe adverse, le plus grand nombre de fois possible. L’équipe qui gagne un match est celle qui marque plus de buts que l’autre.

Formats et types de pratique

Si le maximum officiellement autorisé est de 11 joueurs de chaque côté, une équipe peut en fait être composée de 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9 ou 10 joueurs. En fonction des différents formats de pratiques, qu’ils soient ludiques ou officiels. Le football 5 contre 5, par exemple, est en pleine expansion. Et regroupe déjà plusieurs centaines de milliers de joueurs à travers le monde Parmi les autres types de football régulièrement pratiqués on peut citer: le foot en salle (futsal), le beach soccer (foot de plage), le foot en fauteuil (cécifoot), indoor soccer (Arena soccer), le football de rue.

5 règles majeures

Le ballon

Le ballon doit être:

• sphérique, en cuir ou dans une autre matière autorisée
• avoir une circonférence de 70 cm au plus et de 68 cm au moins
• avoir un poids de 450 gr au plus et de 410 gr au moins

Le ballon doit avoir une taille différente en fonction du type de compétition dans lequel il est utilisé:

• 5 pour les rencontres des catégories seniors, U19, U17, U15 et senior féminine
• 4 pour les rencontres des catégories U13 et U11
• 3 pour les débutants U7 et U9

But marqué

Lors d’une rencontre, d’un match, de football, un but est marqué par un joueur lorsque celui-ci a réussi à faire franchir entièrement la ligne de but au ballon. Un joueur peut marquer contre l’équipe adverse ou contre son camp. Dans le cas ou il fait franchir sa propre ligne de but au ballon.

Position de hors-jeu

Lors d’un match de foot à 11 contre 11, un joueur est en position de hors-jeu s’il est en dans la moitié de terrain adverse et que n’importe quelle partie de sa tête, de son corps ou de ses jambes est plus proche de la ligne de but de l’équipe adverse que le ballon et l’avant-dernier joueur de l’équipe adverse (gardien compris). La position des bras du joueur ne rentre pas en compte dans la détermination de la position de hors-jeu. L’arbitre décide de sanctionner le hors-jeu s’il considère que le joueur sanctionné participe activement au jeu. Lorsque le ballon est touché ou joué par un de ses coéquipiers.

Le coup franc

Le coup franc peut être direct ou indirect. Il est accordé par l’arbitre pour sanctionner une faute ou un comportement antisportif d’un joueur d’une des deux équipes. Le ballon doit forcément être immobile au moment de la frappe. Et le joueur qui frappe le coup franc ne doit pas toucher le ballon une deuxième fois avant qu’il n’ait été touché par un autre joueur de son équipe ou de l’équipe adverse.

Penalty

Le penalty (aussi appelé coup de pied de réparation) vient pénaliser l’équipe qui commet une faute dans sa propre surface de réparation, alors que le ballon est en jeu. Un but peut être marqué directement par le joueur frappant le penalty. Mais aussi indirectement par tout autre joueur suite à un rebond du ballon ou une frappe indirecte du tireur.

Historique et Palmarès

Les grandes compétitions internationales du football sont: la coupe du monde, le championnat d’Europe, la ligue des champions, la copa América, la copa Libertadores, la coupe d’Afrique des nations, la ligue des champions d’Asie. L’équipe nationale du Brésil est l’équipe ayant le palmarès international le plus plus prestigieux. Avec 5 victoires en coupe du monde. Le Real de Madrid est le club ayant le palmarès le plus prestigieux. Avec notamment 10 victoires en ligue des champions (ou C1). Les grandes compétitions nationales du football Français sont: le championnat de ligue 1, la coupe de France et la coupe de la ligue. Les club français ayant les palmarès les plus prestigieux: l’Olympique de Marseille, le Paris Saint-Germain, et l’AS Saint-Etienne.

Basketball, définition

Le basketball (aussi écrit basket-ball ou basket) est un des sports collectifs le plus médiatique et le plus pratiqué au monde avec plus de 500 millions de joueurs. Il se joue intégralement avec les mains, avec un ballon sphérique. Il oppose traditionnellement deux équipes de cinq (5) joueurs. Lors de rencontres qui se déroulent dans des salles, des gymnases, sur un terrain en plancher. Parfois le basketball se pratique sur du béton, dans la rue, ou même dans des stades. L’objectif pour chaque équipe est de faire passer un ballon dans un panier. Ce panier, est composé d’un arceau, qui fixé à un panneau, qui est placé à 3,05 m du sol. Un panier inscrit par un joueur rapporte deux points à son équipe. Sauf si le tir a été effectué en dehors de la zone de trois points, auquel cas il vaut trois points. Un lancer franc ne rapporte lui que un point à l’équipe du tireur. Un match se déroule en quatre (4) périodes, appelées “quarts-temps”. Ces quarts-temps sont de dix (10) minutes selon les règles de la Fédération Internationale de Basketball (FIBA), et de douze (12) minutes selon les règles de la National Basketball Association (NBA). L’équipe qui inscrit le plus de points remporte le match.

Formats et types de pratique

Si le maximum officiellement autorisé est de 5 joueurs de chaque côté, une équipe peut en fait être composée de 2, 3, 4, ou 5 joueurs. En fonction des différents formats de pratiques, qu’ils soient ludiques ou officiels. Le basketball de rue (ou street basketball) qui se pratique généralement en 3 contre 3, ou 2 contre 2, est très populaire et regroupe plusieurs millions de joueurs à travers le monde Parmi les autres types de basketball régulièrement pratiqués on peut citer: le basketball en fauteuil roulant (ou basket fauteuil), le basketball de plage (ou beach basketball), le basketball pour sourds ou malentendants (deaf basketball).

5 règles majeures

Les positions

Les cinq joueurs d’une équipe qui débutent un match font partie du cinq majeur. Ce cinq majeur peut être organisé dans différents schémas tactiques en fonction de la philosophie de jeu de l’entraîneur. Mais le schéma le plus couramment utilisé est composé de cinq postes classiques:

• Le meneur (appelé “point guard” en anglais) est chargé d’organiser le jeu en attaque et de de distribuer la balle à ses coéquipiers.
• L’arrière (appelé “shooting guard” en anglais) est principalement chargé de marquer des paniers à trois (3) points. Il est aussi amené à réaliser des pénétrations dans la raquette pour des lay-ups ou des dunks. Il doit effectuer un marquage serré des attaquants adverses.
• L’ailier (appelé “small forward” en anglais), également appelé ailier shooteur ou petit ailier, est un joueur polyvalent dont le rôle est presque aussi important en phase défensive qu’en phase offensive. Il doit pouvoir prendre des rebonds dans la raquette, mais aussi tirer à trois points.
• L’ailier fort (appelé “power forward” en anglais) vient compléter le rôle du pivot, avec qui il forme le secteur intérieur. En défense il empêche les attaquants d’approcher du panier, capte des rebonds défensifs et contre les tirs adverses.
• Le pivot (appelé “center” en anglais) doit protéger la raquette en tirant avantage de sa taille et de sa puissance pour récupérer des rebonds ou contrer des tirs. Il est aussi amené à dunker en phase offensive.

Les fautes

Il est généralement interdit pour un joueur de rentrer en contact avec le porteur de balle. Certains contacts très légers ou furtifs sont cependant tolérés. Un joueur qui tente de désavantager un adversaire par un contact physique commet une violation des règles du jeu. Et est sanctionnée par une faute personnelle. C’est généralement le défenseur qui est sanctionné en cas de choc avec un joueur adverse. Sauf lorsqu’il est immobile et que c’est l’attaquant qui le percute. Dans ce cas c’est l’attaquant qui est sanctionné pour un passage en force. La balle est alors rendue par l’arbitre à l’autre équipe. Si un défenseur commet une faute sur un dribble (un contact avec le bras ou une obstruction par exemple), la balle est rendue à l’équipe qui attaque, en dehors des limites du terrain, au niveau où la faute a été commise. Un joueur qui commet cinq (5) fautes personnelles dans un match doit être remplacé et n’a plus le droit de rejouer du match. En NBA un joueur a le droit de commettre six (6) fautes personnelles avant d’être exclu. Lorsqu’une faute personnelle est commise sur un joueur qui tire ou s’apprête à tirer, il obtient le droit de tirer le nombre de lancers francs correspondant à la valeur du tir avorté : deux (2) ou trois (3) points. Il ne tire qu’un seul lancer franc lorsque son tir est réussi et le panier accordé. Une faute offensive (qui est commise par un attaquant) ne donne pas le droit à des lancers-francs.

Le temps mort

Au basketball, un temps mort peut être demandé pour permettre de suspendre le jeu. Le temps mort sert généralement à l’entraîneur pour passer des instructions stratégiques à ses joueurs, préparer la phase de jeu suivante. Mais le temps mort est aussi parfois utilisé pour couper une action de jeu, faire souffler ses joueurs, casser le rythme de l’adversaire. L’entraîneur peu demander plusieurs temps morts par match, au moment d’un arrêt de jeu. Mais le nombre de temps mort est limité et déterminé par les règlements de la ligue ou de la fédération dont dépend le match. En NBA, une règle autorise un joueur qui est en possession du ballon d’arrêter le jeu en demandant un temps mort.

Le dribble

Dribbler c’est faire rebondir en permanence la balle au sol avec une main. Le joueur, lorsqu’il a la balle, doit dribbler pour avancer sur le terrain. S’il ne dribble pas suffisamment en se déplaçant, il risque d’être sanctionné par un marcher. Il vaut mieux ne pas regarder la balle en dribblant. Cela permet de regarder ses coéquipiers et de se consacrer à la vision et à l’organisation du jeu. Cela permet aussi de surveiller les défenseurs et d’éviter les interceptions.

Les prolongations

A la fin des 4 quart-temps, si les deux équipes sont à égalité, elles jouent alors cinq (5) minutes de prolongation pour se départager. Si elles sont toujours à égalité à la fin de la prolongation, elles rejouent une autre prolongation. Un match de basketball ne se termine ainsi jamais sur un match nul. Sauf, dans certains cas assez rares, de phase finale aller/retour d’un championnat ou d’un tournoi. Il peut y avoir match nul au match aller ou retour. Le vainqueur de la rencontre se décidant au cumul des points sur les deux matchs.

Historique et Palmarès

Les grandes compétitions internationales du basketball sont: le championnat NBA, les jeux olympiques, le championnat du monde, le championnat d’Europe, l’Euroligue, parmi d’autres. L’équipe nationale des Etats-Unis est l’équipe ayant le palmarès international le plus prestigieux, avec notamment quatorze (14) titres olympiques. Les équipes ayant le palmarès le plus prestigieux en NBA sont:

• les Los Angeles Lakers (anciennement Minneapolis Lakers) avec seize (16) titres NBA
• les Boston Celtics avec dix sept (17) titres
• les Chicago Bulls avec six (6) titres

Les meilleurs joueurs de l’histoire du basketball sont: Michael Jordan, Kareem Abdul-Jabbar, Magic Johnson, Bill Russell, Wilt Chamberlain, Lebron James, Larry Bird, Shaquille O’Neal, Kobe Bryant, Tim Duncan, parmi beaucoup d’autres. Tonny Parker est le meilleur joueur de l’histoire du basketball français. Avec notamment quatre (4) titres NBA et un titre de champion d’europe en 2013 avec l’équipe de France. Les club français ayant les palmarès les plus prestigieux sont : l’ASVEL Lyon-Villeurbanne, le CSP Limoges, Pau-Orthez.

Volleyball, définition

Le volleyball est un sport collectif mettant en jeu deux équipes séparées par un filet, qui s’affrontent avec un ballon sur un terrain rectangulaire de 18 mètres de long sur 9 mètres de large. Avec 260 millions de pratiquants, il s’agit de l’un des sports les plus pratiqués au monde.

Il oppose deux équipes de 6 joueurs dont éventuellement un libero, qui s’affrontent en se renvoyant un ballon avec les mains ou les avant-bras au-dessus d’un filet tendu horizontalement.

L’objectif est de faire tomber la balle dans le camps adverse. Ou bien d’amener l’adversaire à ne pas pouvoir la renvoyer chez soi. L’équipe qui remporte l’échange marque un point qu’elle ait ou non le service. Et un point est donc marqué à chaque ballon joué.

Le premier pays, en dehors des États-Unis, à adopter le volleyball est le Canada en 1900. Puis une fédération internationale, la Fédération internationale de volleyball (FIVB), est fondée à Paris en 1947. Et le premier Championnat du monde se tient en 1949 pour les hommes et en 1952 pour les femmes.

Le sport est aujourd’hui populaire au Brésil, en Europe (les équipes d’Italie, des Pays-Bas et des pays de l’Europe de l’Est sont des équipes de premier plan depuis la fin des années 1980), en Russie, et dans d’autres pays incluant la Chine et le reste de l’Asie, aussi bien qu’aux États-Unis.

Formats et types de pratique

Une équipe de volleyball se compose de six joueurs sur le terrain : trois avants et trois arrières.

La position des joueurs est généralement désignée par un numéro de 1 à 6 : 1 étant le joueur arrière droit (défenseur droit ou serveur) qu’on peut également appeler réceptionneur (défenseur), 2 l’avant droit (attaquant), 3 l’avant centre (attaquant central), 4 l’avant gauche (attaquant), 5 l’arrière gauche (défenseur gauche), et 6 l’arrière centre (défenseur central), ce qui donne cette configuration :

Le beach volley, une variante du jeu joué sur le sable avec seulement deux joueurs par équipes. Elle intègre la FIVB en 1987. Et devient un sport olympique aux jeux de 1996.

5 règles majeures

Le ballon

Le ballon de volley-ball doit être :

• souple
• léger (plus que celui de football)
• avoir une circonférence comprise entre 65 et 67 cm
• une masse comprise entre 260 et 280 g
• une pression comprise entre 0,30 et 0,325 kg/cm²

Les frappes de balles

• On peut frapper la balle avec toutes les parties du corps (y compris le pied, sauf au service)
• 3 touches successives maximum par équipe
• Exception : le contre n’est pas compté comme une touche
• La balle doit être frappée : une frappe = 1 contact bref
• Fautes : le collé (la balle est poussée et non frappée)
• Exception : sur la 1° touche de l’équipe
• Le doublé (la balle est touchée 2 fois par le même joueur)
• Exception : en défense, si 2 touches dans la même action

Le service

Le serveur attend le coup de sifflet de l’arbitre pour frapper la balle à une main. Puis il doit servir à son premier lancer de balle et ne peut pas laisser tomber le ballon. Enfin, il peut servir sur toute la largeur du terrain.

Il doit :

• être derrière la ligne, sans marcher dessus avant la frappe (mordu)
• le serveur a 8 secondes pour servir après le coup de sifflet de l’arbitre
• servir à son premier lancer (ballon lâché) de balle et ne peut pas laisser tomber le ballon
• lee service peut toucher le filet
• être effectué par le joueur occupant le poste 1
• l’équipe qui commence au service a été désignée par tirage au sort
• le serveur peut se placer où il veut derrière la ligne de fond (faute de rotation si ce n’est pas le bon joueur qui sert)
• Il interdit aux adversaires de contrer le service

Au filet

Le contact du filet par un joueur n’est pas une faute. Sauf s’il gène le déroulement du jeu. Les joueurs peuvent toucher les poteaux, câbles et tout autre objet en dehors des antennes, y compris le filet lui-même. Du moment que cela ne gène pas le jeu.

Fautes au filet des joueurs :

• Prendre la balle chez l’adversaire avant qu’il ne la touche. Un joueur touche le ballon ou un adversaire dans l’espace adverse avant ou pendant la frappe d’attaque
• Gêner le joueur adverse au-dessus ou au-dessous du filet
• Gêner l’adversaire en pénétrant dans l’espace adverse sous le filet (faute de pénétration)
• Un pied d’un joueur pénètre complètement dans le camp adverse (faute de pénétration)
• Toucher la bande blanche supérieure du filet ou la partie haute de l’antenne (mire)
• Prendre appui sur le filet

Franchissement au-dessus du filet :

• En attaque, le joueur peut passer la main chez l’adversaire après la frappe
• Au contre, le joueur peut contrer chez l’adversaire s’il touche le ballon après l’attaquant

Équipement du joueur

Pour jouer au volleyball, le joueur peut avoir des chaussures qui tiennent très bien la cheville. Aussi, la plupart des joueurs plus avancés se procurent des chevillères. Car il est très fréquent qu’un joueur s’y blesse, particulièrement au filet, en cas de contact avec un joueur adverse (faute de pénétration).

Certains portent du « strap » pour soutenir une blessure. Mais aussi, lorsque c’est au niveau des doigts, pour renforcer leur frappe car ils permettent d’avoir les doigts bien durs.

Les joueurs ont besoin de genouillères pour bien protéger leurs genoux au sol.

Le maillot d’équipe est numéroté de 1 à 18 (obligatoirement). Et il ne peut y avoir de numéro supérieur à 20 dépendant du niveau et/ou de l’équipe.

Compétitions et Palmarès

Les grandes compétitions internationales du volley-ball sont :

• Jeux Olympiques
• Championnats du Monde
• Championnats d’Europe
• La Ligue Mondiale
• Les Compétitions de Clubs (la Ligue des Champions, le Championnat de France et la Coupe de France)

La Russie possède le palmarès le plus prestigieux aux JO. Aussi bien chez les hommes et les femmes, avec 4 victoires pour chaque équipe.

Le Brésil possède le palmarès le plus important aux Championnats du Monde masculin avec 3 victoires et d’affilées (en 2002, 2006 et 2010). Et c’est encore la Russie chez les femmes, avec 2 victoires au total, en 2006 et 2010.

Les italiens préfèrent eux les Championnats d’Europe avec un palmarès de 3 victoires en 1999, 2003 et 2005. Même si les français sont les tenants du titre en 2015 ! Nous retrouvons de nouveau la Russie chez les volleyeuses tenantes du titre en 2015, avec 4 victoires au total.

La Ligue Mondiale est adorée des brésiliens avec un palmarès de 8 victoires, dont 5 d’affilées de 2003 à 2007. Mais les français sont les tenants du titre en 2015 !

Water-polo, définition

Le water-polo est un sport aquatique joué avec un ballon par deux (2) équipes de sept (7) joueurs. Ce sport collectif est joué dans une piscine de trente (30) mètres de long sur vingt (20) mètres de large pour les hommes et de vingt-cinq (25) mètres de long sur vingt (20) mètres de large pour les femmes.

Le but du jeu est de remporter la rencontre en marquant plus de buts que l’équipe adverse. Les joueurs doivent donc faire rentrer le ballon dans le but adverse afin de marquer un (1) but. A la fin des quatre (4) périodes de huit (8) minutes, l’équipe qui a marqué le plus de buts remporte la rencontre.

Le water-polo a vu le jour à la fin du 19ème siècle au Royaume-Uni. Et fait aujourd’hui partie des sports olympiques.

Depuis la Rome antique, une variante du water-polo était jouée dans les thermes. Il faut tout de même attendre la fin du 19ème siècle pour qu’il soit joué au Royaume-Uni. Sous une forme très proche du water-polo qui est pratiqué aujourd’hui. En 1911, ce sport sera associé à la Fédération internationale de natation (FINA).

Le water-polo sera ouvert officiellement aux femmes bien plus tard, dans les années 1980. Où un championnat leur sera spécialement dédié. Elles devront tout de même attendre 2000 pour pratiquer le water-polo aux Jeux Olympiques. Tandis qu’il y est joué par les hommes depuis 1900.

Formats et types de pratique

Le water-polo se joue à sept (7) par équipe dont un gardien. Il peut y avoir jusqu’à six (6) remplaçants. Les joueurs portent un (1) bonnet floqué d’un numéro allant de un (1) à treize (13). L’équipe évoluant à domicile porte des bonnets blancs. Tandis que l’équipe visiteuse porte des bonnets bleus.

Le gardien a toujours le numéro un (1) sur son bonnet rouge. Et si il y a un gardien remplaçant il aura toujours le numéro treize (13). Un joueur de l’équipe, aussi appelé la pointe, aura l’autorisation de se positionner à deux (2) mètres de la cage adverse afin de recevoir la balle et tirer. C’est le poste le plus difficile à tenir et qui nécessite des capacités physiques importantes lui permettant de faire la différence.

Les six (6) joueurs de champ sont généralement positionnés en demi-cercle autour du but adverse. Avec un joueur au centre (la pointe) de ce demi-cercle qui tourne le dos à ses coéquipiers et tente d’inscrire le but.

Une partie de water-polo se joue en quatre (4) périodes de huit (8) minutes séparées par des temps de repos allant de deux (2) à cinq (5) minutes. Chaque équipe a le droit à un temps mort d’une minute à chaque période et peut l’utiliser uniquement si elle est en possession de la balle.

Il existe une règle, appelée “La règle des trente (30) secondes”, interdisant une équipe à garder la balle plus de trente (30) secondes avant de tenter une frappe au goal. Cela veut donc dire qu’après trente (30) secondes, si l’équipe n’a pas tirée au but ou n’a pas perdu la balle, une faute sera sifflée. Et le ballon sera rendu à l’équipe adverse.

Les règles majeures

Le ballon et l’équipement

Les joueurs de water-polo sont obligés de porter deux (2) maillots de bain et sont interdits de porter des combinaisons de natation. Ils sont également obligés d’avoir un (1) bonnet, qui doit être de la même couleur que ceux de leurs coéquipiers.

Le ballon de water-polo est d’une circonférence comprise entre soixante-huit (68) et soixante et onze (71) centimètres pour les hommes. Mais pour les femmes, la circonférence du ballon est comprise entre soixante-cinq (65) et soixante-sept (67) centimètres. En général, le poids du ballon est compris entre 400 et 450 grammes, cela peut varier.

L’aire de jeu

Le water-polo se joue dans une piscine de trente (30) mètres de long pour les hommes et de vingt-cinq (25) mètres pour les femmes. La largeur est de vingt (20) mètres et la profondeur est de minimum 1,80 mètres.

Différents types de lignes délimitent des zones dans lesquelles les règles sont bien spécifiques:

• Deux (2) lignes rouges situées à deux (2) mètres de la ligne de but marquent les zones de hors-jeu. Aucun joueur ne peut s’y trouver sauf si la balle s’y trouve déjà ou que la passe est déjà effectuée.
• Deux (2) lignes jaunes situées à cinq (5) mètres de la ligne de but marquent la zone de penalty. Aucun coup franc ne peut être tiré directement dans cette zone. Enfin, les lignes blanches délimitent l’aire de jeu globale. Elles sont situées parallèlement le long des buts et une se trouve au milieu du terrain.

Marquer un but

La règle de base pour qu’un (1) but soit validé, c’est que la balle franchisse entièrement la ligne de but et se trouve entre les deux (2) poteaux et la transversale. Mis à part le poing, un (1) but peut être marqué avec n’importe quelle partie du corps.

Un but peut être marqué de n’importe quel endroit du terrain. Mais un gardien ne peut pas marquer un but dans la moitié de terrain adverse. De plus, lorsque la partie commence ou recommence (suite à des temps morts, périodes, …), deux joueurs au minimum doivent toucher la balle avant de marquer un but. Si la balle est partie de la main du joueur à la fin d’une période ou à la fin des trente (30) secondes, et qu’elle rentre dans le but, le but sera validé.

Les fautes

Partant du principe que les deux arbitres se trouvent en dehors du bassin, leur visibilité sur les coups se donnant sous l’eau est fortement limitée, voir nulle. C’est pourquoi, la plupart des coups sous l’eau sont “autorisés”. De plus, le contact avec le porteur de balle est également très peu sanctionné. A l’exception des coups au visage, il est rare qu’une faute soit sifflée sur ce genre de contact.

On retrouve quatre (4) types de fautes :

1. Les fautes simples. Ces fautes sont sifflées : si un joueur prend la balle à deux mains, si la balle va sous l’eau, si un joueur prend appui sur quelque chose (buts, bords ou profondeur), si un joueur lance de l’eau volontairement sur un adversaire ou frappe le ballon du poing.
2. Les fautes graves. Elles sont sifflées lorsqu’une faute est commise dans la zone à deux (2) mètres de la ligne de but. Cela donne lieu à un penalty à cinq (5) mètres.
3. Fautes graves avec expulsions de vingt (20) secondes. Lorsqu’un joueur nage sur le dos d’un joueur adverse, l’arbitre siffle une faute grave suivie de vingt (20) secondes d’expulsions.
4. Expulsion Définitive Avec remplacement (EDA) et avec pénalité (EDA+ pénalité). Si le joueur commet une faute grave, il peut être exclu mais sera remplacé par un (1) autre joueur (EDA). Si un joueur donne un (1) coup volontaire par exemple, le joueur ne pourra pas être remplacé avant quatre (4) minutes et une (1) pénalité sera donnée à l’équipe adverse (EDA+pénalité).

Compétitions et palmarès

Les grandes compétitions internationales de water-polo sont :

• Les Jeux Olympiques
• Les Championnats du Monde de water-polo
• La Coupe du Monde de water-polo
• La Ligue mondiale de water-polo

Aux Jeux Olympiques, c’est la Hongrie qui détient le plus beau palmarès. Ce pays a quinze (15) médailles dont neuf (9) médailles d’or. Il est suivi par la Grande-Bretagne et l’Italie, avec quatre (4) médailles d’or chacune.

Les compétitions européennes en water-polo sont :

• Water-polo aux Jeux européens
• Les championnats d’Europe de water-polo

La grande compétition interclubs de water-polo est la Ligue des Champions, anciennement appelée Euroligue. Cette compétition est aujourd’hui dominée par le club italien de Pro Recco. Ayant à son actif huit (8) titres depuis 1965.

Baseball, définition

Le baseball est un sport dérivé du cricket se jouant sur un terrain de gazon et de sable. C’est un sport collectif où deux (2) équipes s’affrontent. Ce sport nécessite une balle qui sera frappée avec une batte et ensuite rattrapée avec un (1) gant. Le joueur ayant tapé la balle doit ensuite courir sur une base. L’équipe comptabilisant le plus de points à la fin des neuf (9) manches remporte la rencontre.

Bien que les origines du baseball ne soient pas claires, c’est aux Etats-Unis que ce sport va connaitre le plus grand succès et c’est là qu’il va se développer. C’est aux Etats-Unis que le baseball est le plus répandu, qu’il s’est structuré et qu’on retrouve les plus grands championnats depuis les années 1850.

Malgré la difficulté de définir l’origine exacte du baseball, le premier club aurait vu le jour à New-York en 1857. Les premières ligues et les premiers championnats étaient quasiment tous réservés aux blancs. Les noirs jouaient dans des ligues inférieures appelées “Negro Leagues” jusqu’en 1947, année durant laquelle le joueur noir Robinson rejoint une ligue réservée aux blancs.

Le baseball fait partie depuis longtemps des sports les plus populaires aux Etats-Unis avec des records d’affluences depuis les années 2000. Depuis le début du vingtième siècle, le baseball s’exporte dans des pays comme Cuba, Taiwan, le Japon, les Pays-Bas, etc.

En 1938, a été crée la fédération internationale de baseball (IBAF) qui regroupe aujourd’hui cent douze (112) fédérations nationales.

Formats et types de pratique

Une rencontre de baseball se joue en neuf (9) manches, sauf en cas d’égalité où on rajoute des manches pour départager les équipes. Durant chaque manche, les équipes alternent entre l’attaque et la défense une fois que trois (3) personnes de l’équipe qui attaque ont été éliminées.

La défense

La défense se compose de neuf (9) joueurs : un (1) lanceur, un (1) receveur, quatre (4) joueurs dans le champ interne et trois (3) joueurs dans le champ externe. L’objectif des joueurs de champ est de rattraper la balle tapée par le batteur au vol. Ou de toucher la base avec la balle en main avant le batteur.

L’attaque

En attaque, le batteur doit frapper, avec sa batte, la balle sans que celle-ci ne soit rattrapée au vol. Une fois que la balle est frappée, il doit courir vers la première base et l’atteindre avant qu’un (1) joueur ne la touche avec la balle. Une fois sur la base, il est sauf et peut rejoindre la deuxième base s’il le souhaite. Son partenaire qui passe à la batte après lui est soumis aux mêmes règles. Et va permettre au premier batteur (devenu un coureur) d’avancer aux bases suivantes. C’est toujours le même processus jusqu’au moment où l’équipe a trois (3) joueurs éliminés.

Un (1) point est marqué lorsque le joueur a réalisé un tour complet dans le sens inverse d’une aiguille d’une montre en passant par les quatre (4) bases. Si le batteur envoie la balle au-delà des limites du terrain, il réalise un (1) “home run”. Et permet à ses coéquipiers présents sur les bases et à lui-même de réaliser un point. Si lors du “home run” l’ensemble des bases sont occupées, on appelle cela un “Grand Chelem”. Et l’équipe marque alors quatre (4) points.

L’objectif du lanceur est de tromper le batteur en lui distribuant des lancés variés. Mais qui doivent toujours se trouver dans la zone de prises. Cette zone imaginaire va du genou du batteur à son coude en longueur. Et est délimitée en largeur par le marbre posé au sol. Si le lanceur réalise trois (3) lancers corrects que le batteur n’a pas pu frapper, le batteur est éliminé. Par contre, s’il lance quatre (4) fois la balle en dehors de la zone, le batteur est automatiquement avancé en première zone.

Les règles majeures

Les arbitres

Dans les années cinquante, il n’y avait qu’un seul arbitre sur le terrain. Alors qu’on en compte six aujourd’hui. Parmi les six arbitres, il y a un arbitre en chef qui est situé derrière le marbre et qui dirige la rencontre. Les autres gardent tout de même une autorité sur la gestion du match. Un arbitre se trouve sur chaque base. Et deux autres vérifient que la balle reste dans le champ de jeu.

Équipement

La circonférence de la balle est de vingt-trois (23) centimètres. Elle est faite en liège et est recouverte par deux morceaux de cuirs blancs cousus.

La batte peut mesurer au maximum 1,07 mètres de long, pour une circonférence maximale de sept centimètres. Le poids de la batte est variable. Et elle peut être fabriquée en bois plein ou en métal creux.

Les joueurs qui défendent portent un gant en cuir qui leur permet de réceptionner la balle plus facilement. La forme du gant varie en fonction de la position du défenseur.

Le receveur et le batteur doivent obligatoirement porter un casque pour se protéger des lancers. Le casque du receveur comprend une grille que le casque du batteur n’a pas. Les joueurs de champ quant à eux portent les célèbres casquettes de baseball qui sont aujourd’hui même portées en dehors des terrains.

Les joueurs portent également des pantalons trois-quarts près du corps et leurs maillots sont les célèbres chemises à boutons.

Le terrain

Le terrain qui est constitué de gazon et de sable est divisé en trois (3) parties : le champ intérieur, le champ extérieur et le territoire des fausses balles. Les bases sont situées à vingt-sept (27) mètres les unes des autres et forment un carré appelé “Diamant”. Le lanceur se trouve sur un monticule de dix-huit (18) centimètres de haut dans l’axe du marbre et de la troisième base. Le champ extérieur est la zone entre les bases et les clôtures qui se trouvent à plus de cent (100) mètres du marbre.

Compétitions et Palmarès

L’élite professionnelle fait partie de la Ligue majeure de baseball (MLB) qui est jouée aux Etats-Unis (et d’une franchise au Canada). La finale annuelle s’appelle “Les séries”. Elle est jouée entre le champion de la Ligue américaine et le champion de la ligue nationale. Très peu de joueurs d’une franchise participent à cette compétition car elle est très sélective. Ils participent donc à des ligues inférieures (rookie, A, AA, etc). D’autres ligues indépendantes sont également organisées.

En dehors des Etats-Unis et du Canada, certains pays comme la Corée du Sud, le Japon, le Mexique, parmi d’autres, ont un championnat national.

En Europe, les meilleurs clubs européens s’affrontent durant la Coupe d’Europe qui est majoritairement dominée par les Italiens et les Hollandais.

Au niveau international, des événements comme la Coupe du monde, la Coupe intercontinentale et la Classique mondiale sont organisés. Et des compétitions continentales sont également jouées. Depuis 2008, le baseball ne fait plus partie des sports olympiques.