Formations – SportEasy https://www.sporteasy.net L'app n°1 pour gérer une équipe ou un club de sport amateur Thu, 15 Feb 2024 13:20:13 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.2 https://www.sporteasy.net/app/uploads/2023/09/cropped-2023_Logo_SportEasy_Initials-1-1-32x32.png Formations – SportEasy https://www.sporteasy.net 32 32 La formation au sein d’un club de sport amateur https://www.sporteasy.net/fr/blog/gerer-mon-club/gerer/la-formation-au-sein-dun-club-de-sport-amateur/ Tue, 21 Feb 2023 10:33:40 +0000 https://www.sporteasy.net/la-formation-au-sein-dun-club-de-sport-amateur/

La formation au sein d’un club de sport amateur

Par définition, les associations ne sont pas des entreprises. Pourtant, elles ont un fonctionnement bien précis qui nécessite des compétences réelles dans des domaines très variés, comme le management, la finance, la communication, la pédagogie, etc. Garantir la formation des dirigeants, bénévoles ou autres membres apparaît comme un impératif dans le cadre d’une bonne gestion d’association sportive.

Mais quel membre de l’association sportive peut bénéficier d’une formation ? Pourquoi un club sportif a-t-il intérêt à encourager la formation de ses adhérents ? Quelles sont les aides disponibles pour financer ces formations ? Voici tout ce que vous devez savoir concernant la formation au sein d’un club de sport amateur.

Définition de la formation appliquée aux associations sportives

De manière générale, la formation est une certaine forme d’apprentissage. Elle désigne un ensemble d’activités qui permettent d’acquérir de nouvelles capacités. Les formations sont proposées dans un cadre institutionnalisé et organisé. L’organisation d’une formation implique donc un certain cadre : n’importe qui ne peut pas organiser une formation.

La formation est également applicable au sein d’une association sportive. Ses membres peuvent suivre une formation pour améliorer leurs compétences et leurs techniques. Tous ceux qui participent à faire vivre l’association sont concernés :

  • le dirigeant ;
  • les membres du bureau ;
  • le secrétaire ;
  • le trésorier ;
  • les bénévoles ;
  • les salariés.

Les enjeux de la formation pour un club de sport amateur

Si les associations sportives ont recours à la formation de leurs bénévoles ou de leurs salariés, c’est parce qu’elles en ont besoin. En effet, la formation offre trois avantages à un club de sport amateur :

  • assurer son bon fonctionnement ;
  • fidéliser ses adhérents ;
  • participer à leur épanouissement personnel.

Premièrement, la formation est indispensable pour garantir le bon fonctionnement de la structure. Une association sportive repose sur le travail et l’implication de ses bénévoles et de ses salariés. Ils font don de leurs compétences pour gérer le club, mais n’ont pas nécessairement de formation diplômante. La formation apparaît alors comme une nécessité pour le club sportif.

Deuxièmement, en proposant à ses membres de suivre une formation, l’association sportive fidélise ses adhérents. Un bénévole ou un salarié qui peut suivre une formation se sent reconnaissant envers son club. Elle développe et consolide également l’esprit de groupe qui doit animer sa structure associative.

Enfin, permettre à des membres d’acquérir de nouvelles compétences participe à leur épanouissement personnel et donc à leur bien-être.

Quels dispositifs et aides pour la formation des membres d’une association sportive ?

Parce que la formation est nécessaire dans le milieu professionnel comme dans le milieu associatif, des aides et des dispositifs ont été mis en place. Nous vous proposons de découvrir une sélection de dispositifs qui peuvent être utiles aux membres des associations sportives.

Le compte d’engagement citoyen, ou CEC, et le CPF

Le compte d’engagement citoyen permet aux bénévoles d’une association de recenser leurs activités bénévoles afin d’acquérir des droits à formation sur Mon compte formation. Le bénévole peut décider d’utiliser ses droits pour suivre n’importe quelle formation éligible au compte personnel de formation, le CPF, afin d’obtenir les compétences nécessaires à l’exercice de ses missions de bénévolat.

Concrètement, le CEC peut se traduire par 240€ par activité et par année. Certaines conditions doivent cependant être observées. Par exemple, le bénévole doit exercer ses activités pendant une durée minimale de 200 heures par an.

Le Fonds pour le développement de la vie associative, ou FDVA

Le FDVA est un dispositif créé en 2011, et modifié par décret en 2018, pour financer la formation des bénévoles d’une association. Depuis 2018, le Parlement a décidé d’abonder à hauteur de 25 millions d’euros le FDVA. Chaque année, 160 000 bénévoles bénéficient de 20 000 journées de formation. 80% des bénéficiaires du FDVA sont des très petites associations de bénévoles ou des structures comptant au maximum deux salariés.

Chaque année, un appel à projets national est publié par l’État. Les associations sportives doivent déposer leur dossier avant une date limite généralement en février ou mars de l’année suivante. Le club de sport amateur peut réaliser sa demande de subvention directement sur Le Compte Asso.

Le projet de transition professionnelle, ou PTP

Les membres d’une association peuvent se former en utilisant certains types de congés destinés à faciliter la formation des salariés. C’est notamment le cas du plan de transition professionnelle, aussi appelé PTP.

Le PTP permet donc à un salarié de prendre un congé afin de suivre une formation certifiante pour changer de profession ou de métier. Le PTP remplace un ancien dispositif : le congé individuel de formation, ou CIF.

La validation des acquis de l’expérience, ou VAE

La VAE n’est pas un dispositif réservé aux salariés. En effet, les membres d’une association sportive peuvent également prétendre à une validation des acquis de l’expérience. Pour cela, ils doivent pouvoir justifier d’une activité associative d’une durée minimale de trois ans en rapport avec le diplôme ou le certificat souhaité.

La VAE permet donc d’obtenir tout ou partie d’un diplôme, d’un titre ou d’un certificat en rapport avec les missions réalisées par le bénévole du club de sport amateur. Le membre de l’association souhaitant valider ses acquis doit préparer un dossier et le soutenir devant un jury.

Les subventions pour former les membres d’une association

Certaines collectivités territoriales proposent de financer la formation des membres d’une association. Pour obtenir une liste exhaustive des différents dispositifs locaux, le dirigeant du club de sport amateur peut se tourner vers :

  • la mairie ;
  • la communauté de commune ;
  • le département ;
  • la région ;
  • la fédération.

Exemples de formations utiles pour les clubs de sport amateur

De très nombreuses formations peuvent être utiles pour les clubs de sport amateur. Leur choix dépend du niveau de compétences de membres de l’association, mais également des projets du club sportif. Les associations sportives doivent opter pour des organismes habilités afin de valider leurs formations.

Le CFGA, ou Certificat de formation à la gestion associative, accompagne les personnes qui souhaitent développer leurs connaissances concernant la gestion administrative, financière et humaine d’une association. Droit, comptabilité ou encore management, la formation théorique de 30 heures est complétée par un stage pratique.

D’autres formations sont également envisageables par les associations sportives, comme :

  • la formation des entraîneurs ;
  • une formation sur les réseaux sociaux ;
  • une formation démarche RSO ;
  • une formation de manager sportif ;
  • une formation comptabilité associative.

Pour conclure, la formation est aussi bénéfique pour le club que pour ses adhérents. Agissant comme un véritable tremplin, la formation stimule la fidélité des membres d’un club de sport amateur tout en développant les compétences globales de la structure.

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Comment devenir arbitre de football ? https://www.sporteasy.net/fr/blog/gerer-mon-club/gerer/devenir-arbitre-football/ Wed, 25 Jan 2023 14:31:03 +0000 https://www.sporteasy.net/devenir-arbitre-football/

Comment devenir arbitre de football ?

L’arbitre est souvent décrié et critiqué, dans le football peut-être plus que dans les autres sports. Pourtant, les arbitres sont indispensables au bon déroulement du jeu et au développement de la pratique en général. Ainsi, les dirigeants de football doivent porter une attention particulière à ce métier essentiel, afin de mieux gérer leur association sportive.

Qui peut être arbitre de football ?

Presque tout le monde peut devenir arbitre de football, tout du moins en France.Il suffit d’être âgé d’au moins 15 ans et d’avoir suivi a minima une formation de 24 heures. Généralement, les futurs arbitres sont licenciés auprès de la Fédération Français de Football (FFF), mais il est aussi possible d’être indépendant. Vous voulez devenir arbitre ? Différentes options s’offrent à vous. Dans un premier temps, vous pouvez en discuter avec les dirigeants de votre club, en particulier avec le Référent Arbitrage. C’est un membre du comité directeur de votre association, qui à notamment à sa charge le recrutement des arbitres au sein du club. Vous pouvez aussi remplir ce formulaire sur le site de la Fédération Française de Football, afin d’être appélé et aiguillé dans votre parcours.

Les quotas d’arbitres

Au niveau amateur, le football peine à trouver le nombre d’arbitres nécessaire pour assurer le bon déroulement de tous les matchs de district. Des « quotas » sont d’ailleurs mis en place afin d’assurer la pérennité de l’arbitrage dans le football français. Jusqu’au niveau départemental, les clubs sont obligés de mettre à disposition un certain nombre d’arbitres.

Voici les règles précises de la FFF, issues du Statut de l’arbitrage :

  • Ligue 1 : 10 arbitres dont 1 arbitre féminine, dont 1 formé et reçu avant le 31 janvier de la saison en cours et 6 arbitres majeurs,
  • Ligue 2 : 8 arbitres dont 1 arbitre féminine, dont 1 formé et reçu avant le 31 janvier de la saison en cours et 5 arbitres majeurs,
  • National 1 : 6 arbitres dont 3 arbitres majeurs,
  • National 2 et National 3 : 5 arbitres dont 2 arbitres majeurs,
  • Régional 1 : 4 arbitres dont 2 arbitres majeurs,
  • Régional 2 : 3 arbitres dont 1 arbitre majeur,
  • Championnats de Régional 3 et Départemental 1 : 2 arbitres dont 1 arbitre majeur

Formation via la fédération

La fédération pousse les clubs à former un maximum d’arbitres. Les districts en manque tout particulièrement. Ils financent donc les formations d’arbitrage dans beaucoup de cas. C’est le cas du district de Charente-Maritime lors de la saison 2017/2018 qui finançait la formation, coûtant 80 €.

En tant que dirigeant de club, pensez à vous rapprocher de votre district pour obtenir plus d’informations à ce sujet.

Les formations et les possibilités d’évolutions sont très variables. La formation se fait ainsi à travers une branche théorique et une autre, pratique.

Aussi, chaque année, les arbitres ont des tests qui, avec leurs rendements aux matchs et leur assiduité, vont décider de leur évolution, positive ou non vers les divisions supérieures ou inférieures.

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Comment devenir arbitre de Rugby ? https://www.sporteasy.net/fr/blog/gerer-mon-club/gerer/devenir-arbitre-de-rugby/ Wed, 25 Jan 2023 13:59:58 +0000 https://www.sporteasy.net/devenir-arbitre-de-rugby/

Comment devenir arbitre de Rugby ?

L’arbitre de Rugby est souvent décrié et critiqué, notamment au rugby, et malgré l’utilisation de la vidéo en pro. Mais soyons honnêtes : les arbitres sont indispensables au bon déroulement du jeu ! Lorsque l’on gère une association sportive, il faut montrer l’exemple en encourageant le respect et la formation des arbitres.

Qui peut être arbitre de Rugby ?

Presque tout le monde peut devenir arbitre de rugby, tout du moins en France.

Il suffit d’être âgé d’au moins 15 ans pour s’inscrire en tant qu’arbitre stagiaire.

En fonction du niveau de championnat dans lequel vous voulez arbitrer, il est possible que des restrictions d’âge s’appliquent.

Voici le détail de ces restrictions pour chaque championnat :

  • Championnat professionnel : il faut avoir entre 18 et 45 ans.
  • Fédéral : il faut avoir entre 18 et 50 ans.
  • Amateur territorial : il faut avoir entre 18 et 55 ans.

Vous voulez devenir arbitre ? Il faut en parler directement avec les dirigeants de votre club, et/ou contacter le comité territorial de l’arbitrage de la région dont vous dépendez.

Quel est le quota d’arbitre de Rugby ?

Les bonnes relations globales entre arbitres et joueurs font qu’il n’y a pas d’énorme manque d’arbitres au rugby. Non contraint d’instaurer des quotas, comme leurs homologues footballeurs, la formation arbitrale se fait alors sur le volontariat des individus.

En 4 ans, l’arbitre atteint différents stades de formations :

  • Première année : arbitrage de cadets ou de réserves
  • Deuxième année : arbitrage junior / seniors
  • Quatrième année (deux ans de formations supplémentaires) : examen d’arbitre fédéral

Il évolue ainsi progressivement. Il gravit les échelons et se forme jusqu’à quatre années. Arrivé au plus haut stade, celui de fédéral, la Fédération Français de Rugby (FFR) précise que le concerné sera évalué sur divers critères pour gravir les divisions, jusqu’au Top 14 !

Formation d’arbitre via la fédération

La fédération incite les clubs à communiquer un maximum sur la formation.

En tant que dirigeant de club, pensez à vous rapprocher de votre comité territorial de l’arbitrage pour obtenir plus d’informations à ce sujet.

Les formations et les possibilités d’évolutions sont très variables.

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Le financement des formations dans un club https://www.sporteasy.net/fr/blog/gerer-mon-club/creer/financement-formations-club-sport/ Fri, 16 Dec 2022 17:12:43 +0000 https://www.sporteasy.net/financement-formations-club-sport/

Le financement des formations dans un club

Les formations sont monnaie courante au sein des organismes sportifs. Elles permettent notamment de faire monter les entraîneurs en compétences. Mais ces formations ont des coûts, bien souvent élevés. Pour des associations sportives en quête permanente de moyens financiers, il est difficile d’assurer ce financement à 100 %. En plus, l’offre de formation est très large. Entre les alternances pour devenir coach, les formations complémentaires ou encore les stages, les clubs ne savent plus où donner de la tête. Sachez tout d’abord qu’une plateforme de paiement peut aider à récolter des fonds et ainsi les financer.

Qui est-ce qui assure le financement ?

Le droit à la formation est un droit fondamental en France. Elles permettent de développer les compétences des individus et leurs aptitudes dans leur secteur d’activité. L’associatif sportif n’y échappe pas.

Formations initiales

La formation initiale d’un coach peut se faire par voie universitaire ou fédérale. Si celui-ci opte pour la deuxième option, la formation se fera alors en alternance au sein d’un club. Le club se charge alors de payer le salaire de l’alternant (part du SMIC jusqu’aux 26 ans de l’alternant). L’association est néanmoins exonérée de charges sociales et patronales.

De plus, de nombreuses aides sont mises en place par l’État pour diminuer les charges qui pèsent sur l’employeur. Parmi celles-ci, on peut citer la prime à l’embauche ou les diverses aides à l’embauche. Les collectivités territoriales accompagnent aussi ces alternances. On voit alors que celles-ci ne présentent pas tant de frais pour la formation d’un coach contrairement aux légendes urbaines. Certes, le salaire doit être réglé, mais il n’équivaut même pas au SMIC et l’État facilite ces embauches par diverses aides et primes.

Formations complémentaires

En ce qui concerne des formations dites « complémentaires », le compte personnel de formation (CPF) permet à toute personne en CDI, CDD,ou demandeuse d’emploi, de se faire financer ses heures de formations. Soumise à différentes conditions, la personne se met d’accord avec son employeur, ici le club, pour prendre congé le temps de la formation. Les formations sont courtes, 12h à 20h principalement et financées par des organismes tels que le FONGECIF, les OPCA ou encore l’OPACIF. Un coach en CDI est censé avoir cotisé auprès de ces organismes durant sa carrière, ce qui lui permet d’en arriver là. Son salaire est maintenu et sa formation entièrement financée dans ce type de cas.

Quel intérêt, pour mon club, de financer ces formations ?

Les clubs sont en recherche perpétuelle de nouveaux entraîneurs pour encadrer leurs équipes. Le meilleur vivier est au sein même de ses effectifs. Les joueurs “jeunes adultes” sont souvent motivés pour devenir bénévoles/encadrants, moyennant le financement d’une formation. Ils connaissent déjà le fonctionnement du club, les moyens matériels à disposition et les personnes qui le structurent. Souvent très heureux de coacher, ils sont fiers de conseiller leurs cadets.

Financer des formations complémentaires à des entraîneurs a également du bon pour les dirigeants. Les  entraîneurs en ressortent logiquement meilleurs et plus performants, et ce, au service du club et de ses bons résultats. En plus, ils sont forcément reconnaissants de l’effort du club, et donc plus impliqués dans la gestion de leurs équipes au quotidien.

Enfin, comme nous l’avons vu, former ses entraîneurs permet au club d’avoir accès à des aides et des subventions qui réduisent les coûts des formations.

Ces aides sont multiples, ce qui permet même aux clubs d’en solliciter plusieurs à la fois :

  • Aides à l’embauche
  • Déductions fiscales (exonération de charges salariales et patronales)
  • Prime à l’apprentissage
  • Bien d’autres accessibles sur le site alternance.emploi.gouv.fr ou sports.gouv.fr

Les alternatives possibles à ces formations

Organiser des formations avec des anciens du club

Cela permet de transmettre les valeurs du club, les bonnes pratiques, qu’ils maîtrisent parfaitement de par leur ancienneté. Les jeunes ont tendance à être très attentifs à ce genre de retours d’expérience. Ces échanges renforces les liens, et forme à moindre frais les nouveaux entraîneurs ou apprentis.

Collaborer avec des clubs voisins pour faire intervenir des professionnels

Le coût est ainsi divisé et la formation est “à domicile”. Il n’y a donc pas de déplacement à payer. Les coachs assistent à des formations reconnues par les fédérations et les liens inter-clubs sont développés.

Faire appel aux fédérations pour se faire subventionner

Certaines fédérations sont plus aisées que d’autres et sont en manque de coachs. L’idée de financer une partie de ces formations n’est donc pas absurde pour certaines. Cela se limite néanmoins aux sports majeurs, en tout cas en France, disposant de moyens plus conséquents (football, basket-ball, rugby…).

Augmenter les cotisations des licenciés

Oui, vous lisez bien ! Faire payer 1€ de plus sur la cotisation n’est pas rédhibitoire pour vos adhérents. Cela permet de financer certaines formations que le club ne pourrait pas assurer autrement. Et vos adhérents sont les premiers à bénéficier de l’amélioration des compétences de vos entraîneurs.

Contrairement à ce que l’on peut penser, former ses salariés ne présente pas un gouffre abyssal pour un club. Cela représente certes un coût, mais il est amorti par la suite. Les clubs se doivent donc d’être acteurs de ces formations, de par leur financement, mais aussi par leur suivi de progression. Ils ont tout à gagner à embaucher des entraîneurs bien formés ou à les former eux-mêmes. C’est le plan sportif qui en ressortira gagnant, et ainsi, les finances du club !

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Les formations des entraîneurs sportifs https://www.sporteasy.net/fr/blog/gerer-mon-club/gerer/formations-entraineur-sport-coach-club/ Fri, 16 Dec 2022 16:52:15 +0000 https://www.sporteasy.net/formations-entraineur-sport-coach-club/

Les formations des entraîneurs sportifs

Les formations des entraîneurs au sein d’un club sont fondamentales. Ces derniers ont un rôle de formateur sportif, éducatif et social auprès des adhérents, notamment des jeunes. Ils jouent un rôle actif dans la gestion de membres : la famille, les amis ou encore l’école etc…

Les entraîneurs sont également très actifs dans la gestion et l’administration quotidienne de leur club, ou association sportive. Il est donc primordial de bien les former à ces différentes tâches.

Quelles sont les formations dédiées aux entraîneurs sportifs ? Comment pouvez-vous faire continuellement progresser vos entraîneurs, en tant que dirigeant de club ?

Les diplômes pour devenir entraîneur

Deux voies principales de formation s’ouvrent au futur entraîneur. La première est la voie fédérale, et la seconde, universitaire. Que vous choisissiez l’une ou l’autre, la reconnaissance du statut d’«entraîneur sportif» sera la même.

La voie fédérale

La voie fédérale consiste, comme elle l’indique, à passer par les fédérations pour obtenir les diplômes.

Voici les différents certificats issus des fédérations permettant de devenir entraîneur sportif :

  • BPJEPS (Brevet Professionnel de la Jeunesse, de l’Éducation Populaire et du Sport) : Diplôme d’État, il s’effectue en alternance, 620 heures de cours et 1120 heures de travail. Il permet d’être animateur, éducateur sportif et nécessite des aptitudes en premier secours notamment. Au-delà d’un aspect formateur, il englobe d’avantage l’encadrement des jeunes, lors d’«éveils sportifs». Exercé principalement à temps partiel, la rémunération reste souvent très limitée (niveau inférieur au SMIC). Enfin, le BPJEPS ne peut être délivré avant les 18 ans de l’individu. Il correspond à un bac professionnel.
  • DEJEPS (Diplôme d’État de la Jeunesse, de l’Éducation Populaire et du Sport) : équivalent au Bac +2, il permet de prétendre à un poste d’entraîneur au sein d’une structure sportive. Le DEJEPS est un Diplôme d’État et est donc légalement reconnu en tant que tel. Il permet le développement de notions de formations des jeunes, d’organisation de séances sportives et forme donc au métier d’entraîneur.
  • DESJEPS (Diplôme d’État Supérieur de la Jeunesse, de l’Éducation Populaire et du Sport) : prolongement du DEJEPS, le DESJEPS s’obtient après un Bac +3 et permet d’entraîner à haut niveau. Délivré par l’État, il permet aussi l’accès à des postes de manager ou de directeur sportif.

La branche universitaire

La branche universitaire permet, elle aussi, d’accéder au métier d’entraîneur sportif :

  • Licence STAPS (Sciences et Techniques des Activités Physique et Sportives) spécialisation Entraînement Sportif : décernée après un Bac +3, ce diplôme permet d’assimiler des compétences semblables à celles enseignées via un DEJEPS
  • Master STAPS Entraînement et Optimisation de la Performance Sportive : décerné au bout de cinq années d’études (Bac +5), ce master permet d’être entraîneur mais également préparateur physique, ingénieur de la performance humaine ou encore enseignant-chercheur. Il offre ainsi un bagage solide en termes d’études pour assurer l’avenir d’un individu dans le domaine de l’entraînement sportif.

En parallèle, l’INSEP délivre également des diplômes pour devenir entraîneur, ciblés plus particulièrement sur le haut niveau.

Ainsi, mis à part le BPJEPS, un peu léger pour devenir un entraîneur sportif complet, chacun de ces diplômes, fédéraux ou non, ouvrent la porte au métier d’entraîneur sportif. La pluralité des accès à ce métier permet de trouver le type d’étude qui vous convient (courtes, en alternance, etc.).

Une fois un diplôme en poche, les évolutions possibles dans ce métier sont cependant inégales et dépendent énormément de vos résultats.

Les formations complémentaires (fédérales)

En parallèle de ce bagage de base, vous pouvez choisir de suivre des formations complémentaires.

Celles-ci permettent de se perfectionner sur certains aspects de la pratique sportive, et ainsi d’être plus compétant, pour convaincre plus facilement les dirigeants qui souhaiteraient vous embaucher. Mais aussi pour pouvoir prétendre à une meilleure rémunération. Ainsi, les fédérations proposent bon nombre de ces formations dites «complémentaires». On retrouve notamment des spécialisations liées aux préparations physiques, à la gestion ou encore à la logistique.

Chaque sport développe des formations complémentaires et spécifiques. Un entraîneur de hockey sur glace pourra ainsi suivre une formations de gardien de but, quand un entraîneur de football pourra suivre une formation sur le futsal, par exemple.

Les formations proposées par les fédérations sont généralement financées en partie par celles-ci.

Au-delà de vous apporter un bagage de compétences plus conséquent, ces formations permettent aussi de développer les nouvelles formes de pratiques. Elles jouent donc un rôle important dans le développement du sport au niveau local et national.

Les formations au sein du club

La législation, tout du moins en France, est très claire là-dessus : «nul ne peut encadrer une activité sportive contre rémunération sans un diplôme spécifique».

C’est notamment pour cela que les clubs ont souvent recours au bénévolat. C’est un atout financier indéniable pour des organismes sportifs aux moyens légers. Afin de trouver des bénévoles compétents dans un rôle d’entraîneur, les clubs font souvent appel aux jeunes joueurs, adolescents principalement, pour encadrer les plus jeunes. En échange, leur cotisation (200€/an en moyenne) peut leur être offerte, par exemple.

Des formations structurées, au sein du club, sont toutefois nécessaires pour rendre ces bénévoles légitimes, et parfaire leur connaissance de la pratique. C’est un investissement pour le club, mais, après tout, ses résultats en dépendent très directement.

Il existe aussi des formations au sein des clubs pour des entraîneurs diplômés. Les dirigeants aiment mettre en place ces formations à l’arrivée d’un nouvel entraîneur, notamment pour parfaire ses connaissances sur :

  • Histoire du club, et philosophie d’apprentissage
  • Organigramme du club / la gouvernance / la gestion au quotidien
  • Moyens à disposition des entraîneurs

Ces formations ne sont pas à prendre à la légère, car la bonne intégration d’un entraîneur dans le club en dépend très souvent.

Le rapport diplôme-salaire

Beaucoup de dirigeants se demandent si le cumul de diplômes et de formations acquis par l’entraîneur est déterminant dans la rémunération qu’il faudra lui reverser. La réponse est oui, mais pas seulement.

En effet, beaucoup d’autres critères entrent en jeu quant au salaire d’un entraîneur, notamment les moyens du club employeur. Alors, étant donné que la majorité des clubs ne dispose pas de fonds financiers abyssaux, le salaire d’un entraîneur d’équipe amateur n’est que rarement élevé (souvent entre 1300€ et 1500€ net/mois). D’autres facteurs comme les résultats historiques de celui-ci ou encore l’expérience font varier cette échelle.

Le sport pratiqué joue aussi un rôle majeur dans la rémunération d’un entraîneur. Les sports les plus «riches», souvent les plus professionnalisés (foot, rugby, basket), rémunèrent en moyenne mieux leurs entraîneurs que des sports plus «pauvres» (ultimate-frisbee, pétanque, etc.).

Toutefois, et peu importe la pratique, il n’est pas rare de voir certains entraîneurs bénévoles indemnisés pour leurs services. Cela équivaut à des avantages légers, mais qui montrent une vraie reconnaissance de la part du club.

Encourager la formation de vos entraîneurs

Les dirigeants de clubs ont un rôle important à jouer dans la formation de leurs entraîneurs, et donc dans le développement de leur sport. Il est de leur ressort de les informer et de les encourager au maximum à suivre des formations.

Vous êtes dirigeant et vous ne savez pas comment aider au mieux vos entraîneurs ? Prenez contact avec votre comité, votre ligue, ou votre fédération, pour en apprendre plus sur vos droits en la matière.

La meilleure formation restera toujours le terrain, la pratique au quotidien.

C’est pour cela que SportEasy s’engage dans la formation de milliers d’entraîneurs chaque jour, en vous donnant accès à des outils de gestion et de formation simples et efficaces.

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Comment former les bénévoles de son club ? https://www.sporteasy.net/fr/blog/gerer-mon-club/gerer/formation-benevoles-club-sport/ Thu, 07 Mar 2019 15:07:47 +0000 https://www.sporteasy.net/formation-benevoles-club-sport/

Comment former les bénévoles de son club ?

Les bénévoles sont au cœur du fonctionnement des clubs sportifs. Les dirigeants les adorent car ils apportent des compétences essentielles à prix réduit. Mais les bénévoles aussi y trouvent leur compte. En plus d’aider le club, leur action bénévole est valorisée professionnellement et socialement. Former et bien gérer ses membres bénévoles est clé.

Pourquoi former ses bénévoles ?

Un bénévole peut occuper de multiples rôles au sein d’un club (coach, trésorier, responsable de la buvette, etc.). Son travail est varié et son importance considérable. Dès lors, il est important de le former à ses différentes tâches.

Voici les principales raisons pour lesquelles il est bénéfique pour un club de former un bénévole :

  • Meilleure autonomie de travail : le bénévole ira moins vers les autres pour savoir ce qu’il a à faire. Une optimisation de son temps de travail sera aussi constatée.
  • Engagement décuplé : il aura conscience de son importance, il se sentira valorisé. Et il prendra alors encore plus à cœur sa tâche et fera tout pour la mener à bien.
  • Professionnalisation du travail effectué : la formation va le rendre plus légitime, plus professionnel, dans l’exécution de la tâche qui lui a été donnée par le club.
  • Plus de volontaires : le fait de proposer des formations incite de nouveaux candidats bénévoles à se manifester. Car vous réduisez ainsi certaines de leurs barrières psychologiques à devenir bénévole.

Enfin, des subventions sont accordées afin de favoriser ces formations. Le coût pour l’association en est donc réduit.

Qui finance les formations ?

Les formations sont, à la base, à la charge du club. Néanmoins, il peut déposer une demande auprès du CNDS en France (Centre National du Développement du Sport). Sous réserve d’un projet cohérent et compatible aux moyens du CNDS, le club a de fortes chances de voir sa demande acceptée. Cette filiale du Ministère des Sports œuvre dans le sens d’une « professionnalisation du mouvement sportif ». Cela englobe l’apprentissage, l’emploi sportif et surtout la formation, de bénévoles notamment.

Si un club amateur peut avoir recours à cet établissement public pour se voir financer la formation de ses bénévoles, il devra au préalable se tourner vers les référents territoriaux du CNDS, d’un point de vue départemental et régional. Ceux-ci vérifieront l’éligibilité de la demande et du projet afin de le transmettre au CNDS.

En 2017, les subventions globales du CNDS, aux associations sportives, s’élevaient à 136,5 millions d’euros. Cet organisme est alors très important dans le financement de la vie associative. Il représente un excellent recours pour les clubs amateurs, dans une logique de formation et de professionnalisation.

Il est important de souligner que le CNDS ne se résume qu’aux associations sportives. En effet, en France, la plupart des associations se voient subventionner leurs formations par un autre organisme (le FDVA). Ce Fonds pour le Développement de la Vie Associative ne comprend pas le financement d’associations sportives types « clubs », contrairement au CNDS.

Comment s’organisent ces formations ?

Dirigeants et bénévoles se voient proposer des formations pour perfectionner les relations entre les deux parties. Les dirigeants peuvent assister à des formations afin de voir comment intégrer un bénévole ou encore quant à l’animation du club. Cela permet ainsi d’apprendre à former le bénévole « sur le terrain ». Pour autant, la formation du bénévole lui-même reste la plus importante.

À travers des organisations comme France Bénévolat, les dirigeants apprennent à former eux-mêmes leurs bénévoles. Ils apprennent comment choisir le bon bénévole, délimiter la zone de travail de chacun, et le plus important, établir une mission.

En effet, peu de formations institutionnelles, sont proposées à destination unique des bénévoles, du moins dans le domaine du sport associatif. Les formations auxquelles ils peuvent assister sont d’avantage à destination de professionnels du métier (coachs, éducateurs, secrétaires…). Cela n’est, pour autant, pas une mauvaise chose pour des novices du métier qui développeront de bonnes connaissances à travers ces temps d’apprentissage.

Mais il est possible de trouver des formations, plus généralistes, de bénévoles. Elles ne seront pas ciblées sur le domaine du sport, mais pourront être une bonne approche pour des individus novices de ce type d’action. Certaines collectivités territoriales font avancer les choses en termes de formations. C’est le cas de la région Alsace qui organise des événements à destination des dirigeants et bénévoles pour optimiser leurs actions respectives.

Enfin, les formations dispensées en interne par le club représentent une excellente base d’apprentissage pour les bénévoles. Ces formations se basent sur les connaissances des bénévoles historiques du club. Et ont le mérite d’être au plus proche de la réalité du terrain.

Vous l’aurez compris, vos bénévoles sont précieux. Et peu de clubs se targuent d’en avoir suffisamment. Il faut donc les bichonner !

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