La réunion technique

La réunion technique est devenue un rendez-vous incontournable pour les clubs qui cherchent à progresser et à se structurer. Reste à bien la préparer en fixant systématiquement un objectif et un cadre de fonctionnement bien définis.

Pour quoi faire ?

La réunion technique est un temps de travail et de convivialité entre les éducateurs. C’est un rendez-vous important car elle est un lieu d’information, de présentation et de formation pour les encadrants. Elle permet de créer du lien entre les éducateurs autour du projet du club. Elle permet aussi de développer un langage et un savoir-faire communs. Ces réunions servent de points d’étapes dans le suivi de la bonne mise en œuvre du projet sportif, en vue de remplir les objectifs fixés par le club.

À quel moment ?

Avec les aléas des emplois du temps de chacun, il est primordial d’établir un calendrier prévisionnel afin que la traditionnelle réunion de début de saison ne reste pas sans suite. Voilà pourquoi le responsable technique doit communiquer les dates des réunions techniques en début de saison à ses éducateurs et s’y tenir. Organiser 6 réunions annuelles semble être une bonne fréquence, soit une avant chaque retour de vacances scolaires. Pour le créneau, privilégier le samedi matin.

Avec qui ?

Cette réunion vise à rassembler en un même lieu tous les éducateurs du club. Elle peut parfois accueillir d’autres acteurs du club (dirigeants, arbitres) avec le risque tout de même de dévier du cadre prévu des discussions. Pour une meilleure efficacité, mieux vaut réserver la réunion technique à ceux chargés de la technique. En général, c’est le responsable technique ou l’entraîneur principal qui l’anime, avec dynamisme et pédagogie bien sûr.

Quelle durée ?

La durée idéale est de 3 heures : de 9h à 12h le matin ou de 17h à 20h le soir. Dans les deux cas, elle doit se terminer par un casse-croûte pour le côté convivial. Pour ne pas déborder, insistez sur le fait que les éducateurs doivent arriver à l’heure. Encore une fois, évitez de mélanger éducateurs, dirigeants, parents, arbitres pour ne pas vous égarer dans les discussions. Enfin, n’oubliez pas de réguler au mieux le temps de parole de chacun.

Quel déroulé ?

Préparez la réunion en amont en envoyant un ordre du jour à tous les participants. Demandez également à chaque responsable de catégorie, en concertation avec ses éducateurs, de préparer un petit bilan qu’il présentera. Cela permettra à tous de s’intéresser aux autres et de développer une identité club. Sur le déroulement, la réunion peut démarrer par un mot d’introduction avant d’aborder les questions d’ordre organisationnel puis le thème technique (en salle ou sur le terrain). La conclusion pourra être consacrée aux questions diverses.

Article signé par l’équipe de VESTIAIRES magazine.

Plus de séances, pour quoi faire ?

La question du nombre de séances d’entraînement à prévoir par semaine n’est pas anodine. Elle réclame de mener une réflexion englobant l’âge et le profil des joueurs, les contraintes organisationnelles notamment imposées par l’accès aux équipements, et l’objectif sportif de l’équipe.

En règle générale, chaque éducateur doit avoir la liberté de définir ce nombre de séances hebdomadaires. Même si des directives par catégorie sont souvent données par le club.

Naturellement, un groupe de National 2 s’entraînera davantage qu’une formation engagée en championnat départemental. Par ailleurs, il ne viendrait pas à l’idée de proposer trois séances par semaine à des U7.

Le débat porte surtout sur les catégories de jeunes allant de U13 à U17. Qu’on le veuille ou non, une pression directe ou indirecte est exercée sur les éducateurs afin qu’ils augmentent la « dose » d’entraînement… pour augmenter le niveau de performance de l’équipe. « La progression, c’est la répétition », « Plus on s’entraîne mieux c’est ! », peut-on entendre ici et là. Oui mais voilà, la réalité s’avère un peu plus complexe que ça.

Restez à l’écoute de votre équipe

Lorsque l’on encadre à un niveau amateur, un certain nombre de paramètres sont à prendre en compte :

• les contraintes (temps de transport, créneaux d’accès aux équipements),
• l’emploi du temps des joueurs (école, devoirs, autres activités sportives ou culturelles),
• la disponibilité des parents,
• la surcharge physique et mentale qu’un entraînement supplémentaire peut causer à un jeune adolescent.

Ce dernier point est totalement contre-productif, et pourtant souvent mésestimé par les éducateurs.

En matière d’entraînement, le « plus » est parfois l’ennemi du bien. Et l’on se rend souvent compte qu’il vaut mieux deux séances hebdomadaires auxquelles les joueurs participent de bonne grâce, que quatre séances empreintes d’absentéisme et de lassitude. Bien sûr, plus on monte dans les échelons plus l’augmentation de la pratique se justifie (encore que).

Reste que l’essentiel se situe bel et bien ailleurs : le plaisir et donc l’investissement que vont y mettre les garçons et les filles. Ce sont les seuls gages d’une saison réussie à tout point de vue.

Ainsi, gardez à l’esprit que qualité ne rime pas forcément avec quantité.

5 conseils pour décider du nombre de séances

1. Clarifiez vos objectifs : ils ne sont pas uniquement sportifs, pensez à la progression de vos joueurs et à leur plaisir. 2. Tenez compte du profil de vos joueurs : en quelle classe sont-ils ? Quels enjeux pour leur année scolaire ? Physiologiquement, quelle charge est la mieux adaptée ? 3. Analysez votre pratique : privilégiez la qualité à la quantité tout en restant attentif à l’assiduité. 4. Soyez à l’écoute des joueurs et de leurs parents : le joueur est-il heureux de faire autant de séances ? Parvient-il à concilier sport et école ? Est-il fatigué ? Les parents ont-ils le temps d’assurer le rythme imposé ? 5. Tenez compte du contexte autour de l’équipe : respectez au mieux les directives du club, identifiez les ressources humaines et matérielles à votre disposition, adaptez le planning à celui des années inférieures pour éviter une surcharge d’entraînement trop brusque.

Article signé par l’équipe de VESTIAIRES magazine.

Qui a été le meilleur joueur du match ? L’évaluation qui ne trompe pas !

Derrière la question de la performance individuelle se cache une question encore plus importante : Comment tirer le meilleur de mes joueurs ?

En d’autres termes, par quels moyens un entraîneur peut-il aiguiser l’esprit de compétition de son équipe et favoriser l’émulation au sein du groupe ?

Ces questions, les éducateurs n’ont de cesse de se les poser. Sans toujours parvenir à trouver les réponses appropriées. Si vous êtes de ceux-là, alors votre application SportEasy est l’alliée toute trouvée pour enclencher une dynamique de motivation puissante et collaborative.

Comment ? Tout d’abord en vous rappelant que les performances collectives sont conditionnées par l’ensemble des prestations individuelles. Sans grands joueurs, et ce quel que soit le niveau, pas de grand match !

Noter l’homme du match, une dynamique de motivation puissante et collaborative

Réussir à élever le degré de motivation de chaque joueur demeure le moyen le plus sûr d’exploiter et d’augmenter le potentiel de l’équipe. Pour ce faire, quoi de mieux que de mettre en avant les meilleures performances individuelles. En laissant les membres du groupe adouber le meilleur joueur de chaque match, par exemple.

Les joueurs sont ainsi faits. Ils ne sont jamais aussi bons et déterminés que lorsqu’ils ont la reconnaissance de leurs partenaires. Après la rencontre, laissez donc les membres de l’équipe voter pour l’homme du match.

Au bout de quelques semaines de ce régime, vous constaterez que cette évaluation interne permet de créer du lien entre vos joueurs. Au-delà de leur présence aux entraînements, l’augmentation de la motivation sera palpable. L’esprit d’équipe se forge au quotidien, mais principalement au gré de la compétition et des retours qui en sont faits. Alors, n’hésitez plus. Mettez tout le monde sur l’appli SportEasy pour élire l’homme du match (ou la joueuse du match, pour les féminines) !

Chaque joueur se rendra encore plus motivé à l’entraînement (notamment le lundi soir), avec ce souhait secret et cependant toujours présent : «Pourvu que je sois élu au prochain match !».

Article signé par l’équipe de VESTIAIRES magazine.

Un âge limite pour commencer le foot, vraiment ?

Affirmer qu’il existe un âge limite pour démarrer la pratique du football en club serait mentir.

Toutefois, il est communément considéré que signer sa première licence à partir des U13 permet difficilement de combler son retard. Tant sur le plan de l’habileté motrice que technique.

En partant du principe que l’âge d’or de l’apprentissage se situe entre 8 et 12 ans, accueillir des «débutants» plus âgés s’apparente à un véritable défi pour un éducateur, et son club, désireux de remplir au mieux leur mission de formation et d’encadrement.

Comment assurer de bonnes conditions d’épanouissement, et de progression, à une personne qui a 5 ou 6 années de pratique «structurée» du ballon rond de moins que ses partenaires ?

Soyons clairs, si le joueur en question n’a jamais pratiqué de sport collectif avant ses 12 ans, il lui sera bien difficile ne serait-ce que de prendre du plaisir aux entraînements. Et on ne parle même pas de la compétition …

Sauf à se retrouver, bien sûr, au milieu de copains ayant eux-mêmes débuté très tard. Mais c’est un cas plutôt exceptionnel au sein d’une même équipe.

Après 12 ans, s’orienter plutôt vers une pratique «diversifiée»

Ainsi, pour accueillir dans de bonnes conditions ces profils de joueurs ayant manqué les premières phases d’apprentissage du football, il vaut mieux les orienter vers une pratique du foot “diversifiée”.

Celle-ci répond davantage aux attentes de personnes souhaitant faire du foot une pratique «loisir», sans objectifs de résultats et avec un minimum de contraintes liées à l’entraînement ou à la progression.

Foot à 5, futsal, footgolf… autant de «dérivés» susceptibles d’aider les débutants à prendre rapidement du plaisir. Tous les clubs ne proposent pas ce type de pratiques. Et tous les encadrants ne sont pas enclins à adapter leur niveau d’exigence.

Pour un pratiquant à la recherche d’une première expérience footballistique, il faut donc bien se renseigner en amont.

Et pour un club qui souhaite attirer de nouveaux publics, il faut envisager de proposer ces nouvelles pratiques.

Article signé par l’équipe de VESTIAIRES magazine.

Comment organiser et planifier le ramassage du matériel ?

Scène de vie ordinaire : Fin de séance, le coach demande aux joueurs de ramasser le matériel pendant qu’il discute en tête à tête avec l’un d’eux.

La conversation terminée, il constate que les coupelles et les quilles sont encore sur le terrain. Tandis que les chasubles ont été jetées en tas devant le sac. Les joueurs, eux, ne sont déjà plus là…

Plutôt que de se rendre dans le vestiaire pour «pousser une gueulante» – ce qui s’avère souvent peu suivi d’effet – mieux vaut s’interroger concrètement sur la manière de procéder afin que la chose ne se reproduise plus. Bref, dresser les bons constats.

Que nous dit la situation ? Que les joueurs n’ont pas correctement perçu la nature de leurs obligations. Soit ! Une remise en perspective s’impose alors :

1. 1. Le coach ne demande pas qu’on lui rende un service : il ne fait que respecter la logique élémentaire voulant que l’éducateur installe le matériel et que les joueurs le rangent.
   2. Ramasser le matériel n’est pas une option : cette tâche fait partie intégrante de la séance. À ce titre, elle doit être appréhendée comme une consigne à appliquer sans discussion et sans tarder. Comme on le ferait d’un feedback adressé au cours d’un jeu ou lors d’un exercice.

Le simple fait d’énoncer tranquillement la chose dans le vestiaire, au besoin en écourtant la séance, participera à une prise de conscience générale.

Comment rendre la «corvée» ludique ?

Une astuce consiste à associer l’indispensable ramassage au comportement que l’équipe doit adopter en match à la perte de balle. A savoir : «Ramasser le matériel est exactement comme récupérer le ballon : c’est l’affaire de tous et les joueurs ne participant pas à l’action collective mette l’équipe en danger. Or, on ne peut pas miser sur un joueur susceptible de mettre le collectif en danger par paresse !». L’argument devrait faire mouche.

L’objectif ici est donc de responsabiliser les joueurs en leur faisant comprendre que le ramassage du matériel est une action collective qui forge la cohésion et la force d’un groupe. Et accessoirement, qui renforce la force de persuasion du coach…

Si cette prise de conscience ne suffit pas à obtenir une attitude volontariste de la part des joueurs, vous pouvez rendre la «corvée» ludique en la chronométrant. Et en improvisant une compétition entre deux groupes, avec gage imposé aux perdants.

Une méthode qui fonctionne mais qui doit rester occasionnelle, sous peine de perdre son effet de surprise. Que faire alors le reste du temps ? Mettre en place une rotation des joueurs chargés de ramasser le matériel. Et rappeler dès le début de la séance le nom des «responsables». Rien de plus efficace en définitive.

Article signé par l’équipe de VESTIAIRES magazine.

Astuces : limiter l’impact d’un retard à l’entraînement

Un joueur qui arrive en retard à une séance d’entraînement (qui a dit “lundi soir” ?) est source de problèmes. Quels moyens mettre en place pour limiter ces arrivées qui ont tendance à parasiter la séance une fois qu’elle a débuté ?

En prévention, il faut fixer des règles en collaboration avec l’ensemble des joueurs afin qu’elles soient mieux acceptées. Et non pas perçues comme des contraintes. Mais une fois ce cadre établi, comment faire afin d’absorber les éléments arrivant après le coup de sifflet initial ?

Deux possibilités s’offrent à vous.

La première consiste à démarrer avec un contenu souple permettant d’intégrer aisément les joueurs au fur et à mesure. Des exemples ? Les toros, les tennis-ballon, les exercices techniques de base, des jeux réduits avec différents rapports numériques (3 contre 3, 4 contre 4 etc…), voire même une opposition à 11 contre 11 qui incitera les troupes à se présenter sur le terrain à l’heure ! Il n’y a en effet pas plus motivant que le plaisir…

La deuxième possibilité prend la forme d’un protocole spécifique à destination des retardataires à qui l’on va demander de s’échauffer en dehors du groupe (type d’échauffement d’avant match). Pendant ce temps, leurs partenaires déroulent la première situation de la séance. Cette mise en train pourra être assurée par un adjoint ou un dirigeant. Dans l’idéal, ce protocole devra comporter plusieurs variantes en lien avec le travail effectué par la suite sur la situation 2 (frappes, vitesse, etc). L’objectif étant alors d’éviter tout risque de blessure liée à une entrée trop précoce et trop brusque dans l’activité.

Les 6 points à retenir

1 – Définissez des règles de vie en collaboration avec le groupe. Afin de fixer un cadre collectif précisant les modalités prévues en cas de retard.

2 – Adaptez si nécessaire les horaires d’entraînement en fonction des contraintes professionnelles ou familiales du plus grand nombre.

3 – Privilégiez une entrée dans la séance par le jeu. Afin de rendre la séance plus attractive voire de favoriser l’intégration progressive des retardataires.

4 – Si besoin, mettez en place un protocole d’échauffement spécifique permettant aux retardataires de se préparer à l’effort de façon autonome, sans perturber le bon déroulement de la séance.

5 – Ne stigmatisez pas ni ne mettez en évidence le retardataire. Mais faites-le entrer le plus discrètement possible dans le jeu.

6 – Privilégiez les discussions avec les fautifs (après la séance) pour connaître les motifs du retard et éviter que cela ne se reproduise trop souvent. Et apportez des réponses adaptées.

Article signé par l’équipe de VESTIAIRES magazine.

Défi du lundi soir.

Allez, avouez-le, vous êtes de ceux qui seraient tentés de mettre en place (ou de maintenir) une séance d’entraînement le lundi soir, mais qui y renoncent par peur que celle-ci soit désertée par les joueurs.

Pourtant, quelques exemples prouvent qu’une troisième séance peut être gage de succès pour peu qu’on y applique la bonne recette. Et cela tombe bien, votre application SportEasy possède tous les ingrédients nécessaires ! On vous explique pourquoi.

Premièrement, ayez une idée très claire de ce qu’il ne faut pas faire. Exit les tours de terrains et tout ce qui peut ressembler de près ou de loin à du “travail” sans ballon. La dimension “plaisir” s’avère ici fondamentale. Vos joueurs doivent savoir de manière implicite qu’ils se régaleront en se rendant au stade le lundi soir. Comment ? En proposant par exemple des ateliers sous forme de défis techniques, avec un suivi et un classement mois par mois voire carrément à l’échelle de la saison. Et c’est précisément là que votre application intervient. L’astuce consiste en effet à tenir à jour le classement des présences, puis à relayer allègrement les performances de tous les inscrits par le biais de SportEasy.

Nul doute qu’au bout de quelques semaines de ce régime, vos joueurs se seront pris au jeu. Les commentaires et autres défis ne tarderont pas à fleurir via l’outil ! Pour votre part, tenez-vous en à exiger la présence aux deux entraînements traditionnels. Puis laissez la dynamique de groupe faire son œuvre s’agissant du lundi (en l’aidant par quelques messages sur l’appli au besoin).

Vous serez très certainement surpris par le potentiel d’émulation d’un simple classement autour d’un événement ludique partagé. Et sans jamais donner l’impression de forcer la décision des uns ou des autres…

Article signé par l’équipe de VESTIAIRES magazine.