Juridique – SportEasy https://www.sporteasy.net L'app n°1 pour gérer une équipe ou un club de sport amateur Tue, 12 Mar 2024 17:18:28 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.2 https://www.sporteasy.net/app/uploads/2023/09/cropped-2023_Logo_SportEasy_Initials-1-1-32x32.png Juridique – SportEasy https://www.sporteasy.net 32 32 Le rapport d’activité pour une association sportive https://www.sporteasy.net/fr/blog/gerer-mon-club/gerer/le-rapport-dactivite-pour-une-association-sportive/ Tue, 04 Apr 2023 13:49:43 +0000 https://www.sporteasy.net/le-rapport-dactivite-pour-une-association-sportive/

Le rapport d’activité pour une association sportive

Le rapport d’activité est un document très important pour la gestion d’un club de sport amateur. En effet, il contient toutes les informations concernant la mise en place de projets et leurs impacts dans la vie de l’association sportive.

Mais pour quelles associations le rapport d’activité est-il obligatoire ? À quel moment doit-il être rédigé et présenté aux membres du club de sport amateur ? Comment un logiciel association en ligne peut aider à cet effet ? Nous répondons à toutes vos questions.

Qu’est-ce qu’un rapport d’activité pour une association sportive ?

Par définition, un rapport d’activité est un document écrit qui résume l’activité d’une association sur une période précise – généralement une saison sportive – et qui est présenté annuellement au cours de l’assemblée générale. Parfois, la dénomination varie. En effet, une association sportive peut avoir à rédiger plusieurs rapports :

  • le rapport moral ;
  • le rapport d’activité ;
  • le rapport financier.

Le rapport moral et le rapport d’activité peuvent représenter un seul et même document. D’autres fois, au contraire, le rapport d’activité englobe le rapport moral et le rapport financier. Dans les deux cas, il est nécessaire de différencier le rapport d’activité du rapport financier. Si ce dernier s’attache à détailler la situation financière du club de sport, le rapport d’activité présente plutôt les projets passés, présents et à venir de la structure.

Il indique également leur coût et leurs impacts dans la vie du club. Évolution du nombre d’adhérents et de bénévoles, relations avec les partenaires ou encore remerciements, le rapport d’activité doit être le plus complet possible.

La rédaction d’un rapport d’activité est-elle obligatoire ?

La rédaction d’un rapport d’activité est obligatoire seulement si elle est indiquée dans les statuts de l’association sportive ou dans son règlement intérieur. Si aucun de ces deux documents officiels ne comporte de mention, l’association n’est pas obligée de rédiger un tel rapport.

Cependant, il existe trois autres cas pour lesquels cette rédaction est obligatoire :

  • l’association comporte un nombre élevé d’adhérents ;
  • son activité économique est importante, et son chiffre d’affaires dépasse par exemple 3,1 millions d’euros ;
  • le club de sport amateur a obtenu des financements, tels que des dons de mécènes ou des subventions publiques.

Les avantages du rapport d’activité pour un club sportif amateur

Qu’il soit ou non obligatoire, le rapport d’activité présente plusieurs avantages pour un club de sport amateur. C’est d’ailleurs pour ces raisons qu’il est recommandé d’en rédiger un, même si cela ne figure pas dans les statuts.

Premièrement, ce document permet de tenir informés les partenaires et les membres de l’association. Présenté lors de l’assemblée générale, il est un état des lieux clair et précis des projets du club sportif. Retombées économiques liées à l’organisation d’un tournoi, création du site internet du club ou sortie organisée à l’occasion de la fin de l’année, tous les événements peuvent être mentionnés.

Le deuxième avantage découle du premier. En effet, rédiger et présenter un rapport d’activité une fois par an offre aux dirigeants de l’association la possibilité de faire preuve de transparence. Ils énumèrent point par point les projets achevés, en cours ou à venir et leur impact sur la vie du club.

Enfin, le troisième avantage du rapport d’activité concerne la confiance des adhérents. Certains projets d’un club sont financés avec les cotisations des membres. En les tenant informés de l’état d’avancement des projets et de leurs résultats, les dirigeants permettent à tous les adhérents de savoir comment leur argent a été investi.

Nos conseils pour bien le rédiger

Facultatif ou obligatoire, il reste un document majeur pour suivre, année par année, l’évolution du club sportif amateur. Il est donc important de bien savoir le rédiger.

Quand rédiger un rapport d’activité ?

Le rapport d’activité est un document lu au cours de l’assemblée générale du club de sport amateur. Il doit être soumis à discussion et au vote des participants de l’AG. De ce fait, il est indispensable de le rédiger avant la tenue de l’assemblée générale.

En fonction des informations à y faire figurer, il sera nécessaire de prévoir suffisamment de temps pour bien le rédiger et le présenter. Par exemple, un rapport d’activité ne s’écrit pas en une heure. Il est important de prendre le temps de le mettre en page et de définir les informations pertinentes à y intégrer.

Qui doit rédiger le rapport d’activité ?

Les statuts de l’association sportive déterminent si le rapport d’activité est obligatoire. Ce sont également les statuts qui indiquent qui doit rédiger ce document. Il peut s’agir d’un dirigeant de l’association, du secrétaire, etc. Si aucune mention n’est faite dans les statuts, la rédaction du document est souvent confiée au président de l’association.

Conseils sur la forme du rapport d’activité

Au niveau de la forme, le rapport d’activité doit être un document facile et agréable à lire. Il est donc tout à fait possible d’y ajouter des graphiques, des tableaux ou des images.

De plus, il s’agit d’un document synthétique. Il faut veiller par exemple à ce que sa lecture au cours de l’assemblée générale ne soit pas trop longue. La personne chargée de rédiger le rapport d’activité doit s’assurer de lister les événements marquants du club et de fournir des informations précises et concises.

Pour conclure, le rapport d’activité est un document qui permet de suivre l’évolution d’une association sportive et de ses projets au fil des années et des assemblées générales.

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Diffusion de musique, Sacem et association sportive https://www.sporteasy.net/fr/blog/gerer-mon-club/communiquer/diffusion-de-musique-sacem-et-association-sportive/ Tue, 21 Feb 2023 13:06:15 +0000 https://www.sporteasy.net/diffusion-de-musique-sacem-et-association-sportive/

Diffusion de musique, Sacem et association sportive

Un tournoi, une journée portes ouvertes, un stage, une réunion des bénévoles ou un repas de fin d’année rassemblant l’ensemble des adhérents de l’association sportive, les occasions d’écouter de la musique sont très nombreuses. Cependant, il existe des règles très précises pour diffuser de la musique dans la gestion de son association, ou dans un club de sport amateur ou encore à l’occasion d’une manifestation sportive.

En effet, la Sacem et la SPRÉ ont établi des barèmes qui varient en fonction de différents critères. Nous vous proposons de découvrir toutes les modalités de diffusion de musique afin que votre club de sport amateur ne risque aucune sanction financière.

Diffuser de la musique dans les locaux de l’association

Le premier cas concerne les associations sportives qui souhaitent diffuser de la musique au sein de leurs locaux. La musique peut être présente comme un fond sonore ou être utilisée au cours d’une soirée de fin d’année, d’un repas de Noël, d’un moment de convivialité après une assemblée générale, etc.. Cette sonorisation est réservée aux membres de l’association et à leurs proches.

La tarification appliquée par la Sacem se base sur le nombre de membres de l’association et sur le nombre d’appareils qui diffusent la musique. Deux forfaits annuels ont été mis en place par la Sacem :

  • 73,57€ HT jusqu’à 200 membres ;
  • 110,95€ HT au-delà de 200 membres.

À ce tarif, il convient d’ajouter la part de la SPRÉ qui s’élève à un montant minimum annuel de 96,91€ HT pour les clubs sportifs amateurs. La SPRÉ est une société civile créée en 1986 qui collecte la rémunération équitable pour les artistes-interprètes et les producteurs phonographiques.

Diffusion de musique pendant un événement sportif

Un club de sport amateur peut aussi avoir besoin de diffuser de la musique au cours d’un événement sportif, comme un match, un tournoi, un meeting ou une démonstration. Dans ce second cas, les tarifs appliqués par la Sacem se basent sur plusieurs éléments :

  • la façon dont est utilisée la musique ;
  • la capacité d’accueil de la salle ;
  • le prix d’accès pour les événements avec entrée payante ;
  • le montant des recettes et des dépenses.

Concernant la façon dont la musique est utilisée, il faut distinguer trois cas. La synchronisation musicale concerne la natation synchronisée, la gymnastique rythmique et sportive, etc. L’accompagnement musical correspond à une diffusion qui accompagne une manifestation sportive avant ou après la rencontre, pendant les interruptions, etc. Enfin, le troisième cas est celui de la musique diffusée en fond sonore et sans rapport avec la performance sportive et le déroulement du jeu.

La Rémunération Équitable collectée par la Sacem pour le compte de la SPRÉ s’applique également. Cette facturation annuelle minimale s’élève à 102,27€ HT.

Quelle musique est-il possible de diffuser gratuitement ?

Avant de faire une demande d’autorisation auprès de la Sacem, sachez que certaines musiques peuvent être diffusées gratuitement dans les locaux de l’association sportive ou à l’occasion d’un tournoi. Il s’agit de toutes les musiques tombées dans le domaine public.

Une musique tombe dans le domaine public 70 ans après le décès de l’auteur. Concernant les œuvres réalisées à plusieurs, ce délai s’applique à compter du décès du dernier auteur.

De même, il faut savoir que certains artistes décident de libérer leurs musiques des droits d’auteur. Ces musiques peuvent donc être librement utilisées par les clubs sportifs.

Toutes les autres œuvres musicales sont dites actuelles et sont soumises aux droits d’auteurs. Pour les diffuser, une association sportive doit impérativement faire une demande à la Sacem et payer des droits de diffusion.

Il est possible de consulter le répertoire de la Sacem afin de vérifier si une œuvre musicale est tombée ou non dans le domaine public. Chaque chanson possède sa propre fiche sur laquelle il est mentionné en toutes lettres “domaine public” lorsque cela est le cas.

Faire une demande de diffusion de musique à la Sacem

Avant de diffuser de la musique, un club de sport amateur doit faire une demande auprès de la Sacem. Les autorisations varient en fonction du type d’événements. Il faudra faire une demande d’autorisation particulière pour un tournoi ou pour une soirée de fin d’année. Le formulaire peut être rempli en ligne ou transmis par voie postale à la Sacem.

La Sacem propose également aux clubs de sport amateur un forfait annuel calculé en fonction :

  • du nombre d’adhérents ;
  • du nombre d’animations musicales programmées par saison ;
  • du rôle de la musique dans la pratique sportive.

Le club de sport amateur remplit un formulaire afin de recevoir un devis détaillé de la part de la Sacem. Radio, télévision, DJ, musique live ou sonorisation téléphonique, tout est pris en compte pour répondre au mieux aux besoins de l’association.

Pour conclure, diffuser de la musique au sein de son association sportive n’est pas un acte anodin. Il peut même s’agir d’un délit puni d’une peine de prison de 3 ans et d’une amende qui peut aller jusqu’à 300 000€. Pour éviter cela, les clubs doivent demander une autorisation de diffusion à la Sacem afin de s’acquitter des droits d’auteurs et de la rémunération équitable.

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No pain. More game.

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Présentation du Journal Officiel pour les clubs de sport amateur https://www.sporteasy.net/fr/blog/gerer-mon-club/creer/presentation-du-journal-officiel-pour-les-clubs-de-sport-amateur/ Tue, 21 Feb 2023 12:49:00 +0000 https://www.sporteasy.net/presentation-du-journal-officiel-pour-les-clubs-de-sport-amateur/

Présentation du Journal Officiel pour les clubs de sport amateur

Un club de sport amateur doit accomplir certaines démarches administratives tout au long de son existence. Plusieurs d’entre elles figurent d’ailleurs sur le Journal Officiel, de façon obligatoire ou facultative selon les cas. Quoi qu’il en soit, elles sont essentielles à la bonne gestion d’une association.

Nous vous proposons de découvrir une présentation complète du Journal Officiel pour les clubs de sport amateur. Publication d’annonces de la part de l’association sportive ou recherche d’informations concernant un club de sport amateur, le Journal Officiel n’aura plus de secret pour vous.

Définition et fonctionnement du Journal Officiel pour les clubs de sport amateur

Créé il y a plus d’un siècle, le Journal officiel regroupe des publications officielles et juridiques validées par l’État. Il s’agit d’un outil de communication mis à la disposition de l’ensemble de la population en France.

Qu’est-ce que le Journal Officiel ?

Le Journal Officiel des Associations et Fondations d’Entreprise, JOAFE, est une publication officielle réalisée par la Direction de l’information légale et administrative, la DILA. Plus concrètement, le Journal Officiel permet de publier des annonces qui concernent :

  • les associations loi 1901 ;
  • les associations syndicales de propriétaires ;
  • les fondations d’entreprise ;
  • les fonds de donation.

Jusqu’en 1985, le Journal Officiel s’appelait le Journal Officiel de la République française. Ce n’est qu’à partir de 1985 qu’il a été renommé Journal Officiel des Associations et Fondations d’Entreprise, JOAFE.

Concernant le Journal Officiel de la République française, il a été créé en 1869, pour remplacer le Journal Officiel de l’Empire français. Son objectif est de publier les lois, arrêtés, décrets, ordonnances et autres déclarations officielles de la république.

Autrefois imprimé, il est disponible uniquement en version dématérialisée depuis le 1er janvier 2016.

Comment faire une publication sur le Journal Officiel ?

Une association sportive ne peut pas réaliser elle-même une publication sur le Journal Officiel. Voici comment procéder pour publier sur le JOAFE.

  • L’association sportive complète le formulaire Cerfa de déclaration de création ou de modification en préfecture.
  • L’administration se charge de transférer l’information à la Dila.
  • La Dila lance la publication de la déclaration. Il faut compter en moyenne un délai de 8 à 10 jours. Les publications ont lieu tous les mardis.
  • Le justificatif de publication est mis à disposition de l’association.

La Dila, Direction de l’information légale et administrative, est une administration centrale des services du Premier ministre. Elle est l’organe de la République française chargé de la publication des lois, décrets et amendements au Journal Officiel.

Les publications au Journal Officiel sont gratuites depuis le 1er janvier 2020.

Parfois, il arrive que des erreurs se glissent dans les annonces. Dans ce cas, l’association doit se tourner vers l’administration qui a enregistré sa déclaration, comme la préfecture. C’est elle qui se charge ensuite de faire parvenir une annonce rectificative à la Dila. Les associations ne sont donc jamais en contact direct avec la Dila.

Le Journal Officiel et les démarches administratives d’une association sportive

Pour un club de sport amateur, le Journal Officiel remplit plusieurs fonctions. Obligatoires ou facultatives, nous vous les présentons dans le détail avant de détailler les avantages du JOAFE pour une association vis-à-vis, notamment, de ses sponsors ou de ses mécènes.

Valider la création d’une association sportive grâce au JOAFE

Le Journal Officiel est fondamental pour une association sportive, car il permet de valider sa création. En effet, c’est la publication au JO qui acte véritablement la création d’une association sportive. Cette publication permet au club d’obtenir :

  • la capacité juridique ;
  • la personnalité morale.

Après publication, l’association est en mesure de mener à bien ses différents prokets. Elle peut agir en justice, signer un contrat, ouvrir un compte en banque, faire une demande de subvention publique auprès d’une institution publique ou d’une fédération, etc.

D’ailleurs, un justificatif de publication ou une copie de l’annonce publiée au Journal Officiel sont à télécharger par le responsable de l’association sportive. Il s’agit de documents à conserver pendant toute la durée de vie du club de sport amateur.

Il faut savoir qu’une association n’est pas obligée de déclarer sa création au JOAFE. Dans ce cas, ne disposant pas de capacité juridique ni de personnalité morale, elle ne pourra pas ouvrir de compte bancaire ni signer de documents officiels au nom de l’association.

Quelles informations publier sur le Journal Officiel ?

Outre la création de l’association, d’autres changements peuvent faire l’objet d’une déclaration. Ils concernent des informations administratives et non des résultats sportifs. Voici une liste d’informations qu’il est possible de trouver sur le JOAFE concernant un club de sport amateur :

  • sa création ;
  • sa modification ;
  • sa dissolution ;
  • ses comptes annuels qui comprennent le bilan, le compte de résultat et l’annexe aux comptes ;
  • le rapport du commissaire aux comptes, si l’association est dans l’obligation d’en nommer un.

Les informations restent accessibles et ne sont pas supprimées au bout d’un certain délai.

Les avantages du Journal Officiel pour une association sportive

Les publications au Journal Officiel ne sont pas obligatoires. Cependant, elles représentent un véritable intérêt pour les clubs de sport amateur. En publiant des informations au JOAFE, l’association sportive fait preuve de transparence. Elle s’inscrit dans une démarche de confiance vis-à-vis de :

  • ses partenaires ;
  • ses adhérents ;
  • ses sponsors.

Les entreprises ainsi rassurées peuvent avoir plus facilement envie de soutenir financièrement le club de sport amateur à travers un contrat de sponsoring par exemple.

De même, avant de s’engager dans un club de sport amateur, certains bénévoles ou futurs salariés effectuent des recherches pour vérifier la fiabilité et la stabilité de la structure.

Consultation des annonces du Journal Officiel consacrées aux associations sportives

Les annonces publiées sur le Journal Officiel peuvent être consultées librement par toute personne disposant d’une connexion internet et d’un ordinateur ou d’un téléphone portable.

Comment avoir accès aux annonces des associations sportives ?

Nous l’avons vu, les associations de sport amateur peuvent publier différents types d’informations sur le Journal Officiel. Tous ces renseignements sont accessibles gratuitement en ligne et en temps réel. Pour cela, il suffit de compléter le formulaire de recherche. Plusieurs éléments peuvent être renseignés, comme :

  • le nom ;
  • le numéro RNA ;
  • le numéro SIREN ;
  • la localisation ;
  • la date de parution de l’annonce ;
  • le numéro de parution ;
  • le numéro d’annonce.

Une liste de résultats apparaît ensuite. En cliquant sur le bouton “lien permanent vers l’annonce”, on accède à l’annonce complète. Par exemple, pour la création d’une association sportive, la fiche communique de nombreuses informations en plus de celles citées plus haut, comme :

  • le siège social ;
  • le lieu de déclaration ;
  • le site web.

Enfin, le justificatif de publication est disponible en téléchargement gratuit au format PDF.

Comment vérifier la création d’une association sportive au JOAFE ?

Pour vérifier la création d’une association sportive au Journal Officiel, il convient d’aller sur la plateforme de recherche. Puis, plusieurs éléments peuvent être saisis dans le formulaire de recherche. Le JOAFE regroupant toutes les associations loi 1901, il est possible d’utiliser les filtres afin de réduire les résultats. Ainsi, le domaine d’activité qui concerne le sport est divisé en plusieurs sous-domaines, avec par exemple :

  • arbitrage ;
  • associations multisports scolaires ou universitaires ;
  • athlétisme ;
  • danse sportive ;
  • football ;
  • handball ;
  • rugby ;
  • sports de combat.

Il est également possible d’effectuer une recherche seulement à partir du nom de l’association sportive.

Après avoir validé la demande de recherche, le Journal Officiel présente tous les résultats disponibles. Tous peuvent être consultés autant de fois que nécessaire. Sur chaque fiche, des informations complémentaires sont mises à disposition.

En conclusion, pour un club de sport amateur, le Journal Officiel permet de garder une trace des événements importants de son histoire, comme sa création, ses comptes annuels ou sa dissolution.

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Le déroulement de l’assemblée générale d’un club de sport amateur https://www.sporteasy.net/fr/blog/gerer-mon-club/gerer/le-deroulement-de-lassemblee-generale-dun-club-de-sport-amateur/ Tue, 21 Feb 2023 12:46:13 +0000 https://www.sporteasy.net/le-deroulement-de-lassemblee-generale-dun-club-de-sport-amateur/

Le déroulement de l’assemblée générale d’un club de sport amateur

L’assemblée générale d’un club de sport amateur ne s’improvise pas. Au contraire, elle est rigoureusement encadrée afin de garantir la transparence, l’échange et la bonne gestion de l’association sportive. Alors, quelles sont les règles à suivre concernant le déroulement d’une assemblée générale ? Comment un logiciel gestion d’association sportive peut aider à cet effet ?

Quelles étapes doivent être suivies par le président de séance ou le secrétaire ? Comment présenter l’ordre du jour et que rappeler à cette occasion ? Nous vous proposons de découvrir les neuf étapes à suivre lors de la tenue de l’assemblée générale d’un club de sport amateur.

Registre de présence et quorum

La première étape du déroulement d’une assemblée générale est réalisée lors de l’arrivée des participants. En effet, chaque participant doit signer le registre de présence. L’émargement de cette fiche de présence liste de façon nominative :

  • les membres présents physiquement ;
  • les membres représentés par une procuration.

Le registre de présence permet de vérifier que le quorum requis est atteint. Le quorum correspond au nombre minimum de membres présents ou représentés pour que le vote de l’assemblée générale soit valable. Il est fixé par les statuts ou le règlement intérieur de l’association et peut correspondre à un dixième, au quart, au tiers, à la moitié ou encore à plus de la moitié des membres de la structure associative.

Le quorum doit être respecté tout au long de l’assemblée générale. Ainsi, si un membre quitte l’assemblée avant qu’elle ne soit terminée, il est nécessaire de vérifier que les conditions de quorum sont toujours remplies. Si le quorum n’est pas atteint, l’assemblée générale ne peut se tenir et doit être décalée à une date ultérieure.

Désignation du président et du secrétaire de séance

La désignation du président et du secrétaire de séance n’est pas une étape obligatoire. En effet, certains statuts d’association ou certains règlements prévoient cette désignation d’office. Par exemple, les statuts de certaines associations désignent le président du club de sport amateur comme président de séance.

Si rien n’est prévu dans les statuts, il est nécessaire de procéder à cette désignation en début de chaque assemblée générale.

Ordre du jour de l’assemblée générale

Le déroulement d’une assemblée générale se poursuit avec la présentation et la lecture de l’ordre du jour. Les points doivent être énoncés de façon chronologique.

Cette étape est aussi l’occasion de présenter le déroulement de la réunion aux participants. Ils découvrent ainsi :

  • les différents intervenants ;
  • les moments de discussions sur les différents points ;
  • les temps de parole prévus ;
  • le moment du vote.

Seuls les points mentionnés dans l’ordre du jour peuvent être abordés au cours de la séance. De même, tous les points doivent être abordés. Ainsi, le président de séance ne peut pas décider d’en écarter un. À partir du moment où il apparaît sur l’ordre du jour, il doit être soumis à délibération.

Discours du président de l’association

Le discours du président de l’association sportive est un discours d’introduction qu’il est important de différencier des rapports d’activités. Pour le président du club de sport amateur, ce discours est souvent l’occasion de :

  • faire un bilan de l’année écoulée ;
  • remercier les participants de leur présence ;
  • souligner l’implication des bénévoles ;
  • rappeler les projets réalisés ;
  • accueillir les nouveaux membres ;
  • lister les départs ;
  • donner son sentiment sur l’association.

Présentation des 2 rapports d’activités

Puis, la tenue d’une assemblée générale se poursuit avec la lecture des deux rapports d’activités. Cette lecture peut être réalisée par le président de séance, le secrétaire ou le trésorier de l’association pour le second rapport.

  • Le rapport moral, aussi appelé rapport d’activité, concerne la gestion de l’association et ses projets, aussi bien passés que futurs.
  • Le rapport financier est établi selon le bilan comptable et les comptes de résultat.

La lecture d’un troisième rapport peut être imposée. En effet, des textes imposent à certaines associations de nommer un commissaire aux comptes, ou CAC. C’est par exemple le cas des associations sportives qui comptent plus de 50 salariés et dont le chiffre d’affaires hors taxe s’élève à 3,1 millions d’euros. Pour ces associations, le commissaire aux comptes doit donner lecture de son rapport à ce moment précis de l’assemblée générale.

Discussions

Les deux rapports sont soumis à discussions. Cela signifie que chaque point peut être discuté par chaque membre présent. Cette discussion peut avoir lieu après chaque rapport ou après la lecture des différents rapports. C’est donc grâce à ces rapports et à ces discussions que l’assemblée générale peut aborder des sujets déterminants, comme :

  • l’approbation des comptes ;
  • la validation du prévisionnel ;
  • le renouvellement des dirigeants ;
  • le changement du montant des cotisations ;
  • les orientations de l’exercice suivant.

Vote

Après la discussion vient le temps du vote. Cette étape est tout aussi fondamentale : chaque point inscrit à l’ordre du jour doit faire l’objet d’un vote. Vote à main levée ou vote par bulletin secret, le mode de vote est fixé dans les statuts de l’association sportive. Ce sont également les statuts qui fixent les règles de majorité, comme :

  • la majorité simple ;
  • la majorité relative ;
  • la majorité absolue ;
  • l’unanimité.

Si les statuts ne définissent aucun mode de vote, c’est au président de le déterminer et de le faire valider par l’assemblée générale.

Moment de convivialité

En règle générale, une assemblée générale se clôture par un moment de convivialité. Ce moment de partage, parfois nommé pot de l’amitié, permet de rassembler les participants de façon moins formelle. C’est l’occasion pour le dirigeant de les remercier une nouvelle fois de leur présence et de leur implication au sein de l’association sportive.

Compte-rendu ou procès-verbal de l’assemblée générale

Pour finir, la rédaction d’un compte-rendu ou d’un procès-verbal est l’ultime étape du déroulement d’une assemblée générale. Ce document permet de valider toutes les décisions qui ont été prises et communique les informations aux membres de l’association non présents.

C’est le secrétaire de séance qui se charge de rédiger le compte-rendu, tandis que le président de séance est tenu de le signer.

Pour résumer, le déroulement d’une assemblée générale obéit à des règles très précises, même si quelques ajustements peuvent avoir lieu selon la taille des associations ou les informations mentionnées dans les statuts.

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Qui participe à l’assemblée générale d’un club de sport amateur ? https://www.sporteasy.net/fr/blog/gerer-mon-club/gerer/qui-participe-a-lassemblee-generale-dun-club-de-sport-amateur/ Tue, 21 Feb 2023 12:39:40 +0000 https://www.sporteasy.net/qui-participe-a-lassemblee-generale-dun-club-de-sport-amateur/

Qui participe à l’assemblée générale d’un club de sport amateur ?

Qu’il s’agisse d’une assemblée générale ordinaire, AGO, ou d’une assemblée générale extraordinaire, AGE, il est primordial de savoir qui convoquer. En effet, tout le monde ne peut pas assister à l’assemblée générale d’un club de sport amateur. Enfin, pour être plus exact, la liste des participants autorisés à y assister est strictement définie. Elle peut être gérée directement depuis un logiciel de gestion de club de sport.

Il peut se présenter deux cas de figure que nous allons vous présenter très précisément : soit les statuts, ou le règlement intérieur, définissent clairement qui peut participer à l’assemblée générale de l’association sportive, soit les statuts n’évoquent pas ce point.

Les informations indiquées dans les statuts de l’association sportive

Pour ce premier cas, il faut donc aller chercher les informations dans les statuts de l’association sportive ou dans son règlement intérieur. En effet, l’un de ces deux documents officiels peut stipuler qui a le droit de participer à l’assemblée générale du club de sport amateur.

Premièrement, tout le monde peut participer à l’assemblée générale. Dans ce cas, chaque membre doit recevoir une convocation.

Deuxièmement, certaines catégories de membres sont exclues. La liste est déterminée très précisément dans les statuts et peut concerner différents groupes de population, comme :

  • les membres inactifs ;
  • les membres n’ayant pas payé leur cotisation ;
  • les membres ayant rejoint l’association sportive depuis seulement quelques mois ;
  • les membres mineurs.

Les statuts peuvent faire une distinction entre assemblée générale ordinaire et assemblée générale extraordinaire. Ainsi, tous les membres de l’association sportive peuvent participer à une AGO, tandis qu’une liste restreinte de membres est autorisée à prendre part à une AGE.

De même, les statuts peuvent autoriser des personnes qui ne sont pas membres à assister à une assemblée générale. Cela peut par exemple être le cas :

  • de partenaires du club de sport amateur ;
  • de bénévoles qui n’ont pas adhéré à l’association ;
  • d’anciens membres de l’association.

Enfin, certaines associations doivent avoir un commissaire aux comptes. Pour ces associations-là seulement, il est nécessaire de convoquer également le commissaire aux comptes.

Les clubs de sport amateur ne sont soumis à aucune obligation. En effet, selon la loi de 1901, ce sont les statuts seuls qui peuvent déterminer qui a le droit ou non de participer à une assemblée générale. Mais, toujours selon la loi, les statuts ne sont pas obligés de mentionner ce point.

En cas d’absence d’informations dans les statuts

Pour plusieurs clubs de sport amateur, les statuts et le règlement intérieur ne donnent aucune information concernant les membres ayant le droit de participer à une assemblée générale. Dans ce cas, il n’existe qu’une seule solution : tous les membres de l’association peuvent participer à l’assemblée générale.

Aucune catégorie de membres ne doit être exclue. Que les membres aient ou non payé leur cotisation, qu’ils soient arrivés au sein du club il y a plusieurs années ou il y a trois semaines, tous doivent avoir la possibilité d’assister à l’assemblée générale.

En conclusion, si les bonnes catégories de membres ne sont pas convoquées et ne participent donc pas à l’assemblée générale d’un club de sport amateur, les conséquences peuvent être importantes. En effet, toutes les décisions prises lors de l’assemblée générale peuvent être invalidées. Il est donc indispensable de se référer aux statuts de l’association ou à son règlement intérieur pour savoir très précisément qui peut et doit participer à une assemblée générale.

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Comment organiser l’assemblée générale de mon association sportive ? https://www.sporteasy.net/fr/blog/gerer-mon-club/gerer/comment-organiser-lassemblee-generale-de-mon-association-sportive/ Tue, 21 Feb 2023 12:37:24 +0000 https://www.sporteasy.net/comment-organiser-lassemblee-generale-de-mon-association-sportive/

Comment organiser l’assemblée générale de mon association sportive ?

Approbation des comptes, validation du budget ou modification du montant des cotisations, l’assemblée générale est un organe décisionnel important pour une association sportive. Mais comment l’organiser ? Dans quel ordre procéder pour se conformer aux textes réglementaires ? Quels éléments faut-il prendre en compte pour ne pas risquer l’annulation de l’assemblée générale de son club de sport amateur ? Est-ce qu’un logiciel de gestion d’adhérents peut aider son association ?

Nous vous proposons de découvrir très précisément les six étapes nécessaires à l’organisation de l’assemblée générale d’une association sportive. Mais avant toute chose, nous répondrons à une question préliminaire incontournable : à qui confier l’organisation de l’assemblée générale de son club sportif amateur ?

Qui peut organiser l’assemblée générale d’une association ?

Voici la première question à se poser avant de penser à organiser dans le détail l’assemblée générale de son club de sport amateur. En effet, la réponse à cette question est réglementée, car présente dans les statuts de l’association ou dans le règlement intérieur. Ainsi, les statuts peuvent désigner un membre en particulier en tant que responsable de l’organisation de l’assemblée générale. Il peut s’agir :

  • du président ;
  • du secrétaire ;
  • du trésorier ;
  • d’un membre du bureau.

Dans le cas où les statuts et le règlement intérieur ne désignent pas cette personne, en règle générale, l’organisation est confiée au président de l’association sportive. Pour une gestion efficace de votre association, il est essentiel de comprendre comment gérer une association : le guide complet, qui complémente parfaitement les responsabilités et les défis associés à l’organisation d’une assemblée générale.

Adresser les convocations pour l’assemblée générale

Ensuite, la première chose à faire consiste à convoquer l’assemblée générale. Il s’agit donc de fixer le jour de l’assemblée et de rédiger les convocations. Les convocations doivent être envoyées 15 jours avant la date choisie, de façon nominative ou collective, par courrier, affichage, mail ou publication sur le site internet du club de sport.

Chaque convocation doit comporter l’ordre du jour, la date et le lieu de l’assemblée générale ainsi que le nom et la signature de l’auteur de la convocation. Enfin, il est important de penser à ceux qui ne pourront pas être présents et leur laisser la possibilité de faire une procuration.

Les statuts de l’association sportive peuvent fournir des informations complémentaires et :

  • allonger ou réduire le délai d’envoi de la convocation ;
  • obliger l’envoi de rapports avec la convocation.

L’organisateur de l’assemblée générale doit s’assurer que sa démarche est conforme à celle indiquée dans les statuts. Dans le cas contraire, l’AG peut être invalidée, ainsi que l’ensemble des décisions qui y seront prises. Comprendre le déroulement de l’assemblée générale d’un club de sport amateur est essentiel pour assurer une réunion productive et conforme aux attentes de tous les membres. Aussi, il est important de savoir qui participe à l’assemblée générale d’un club de sport amateur pour garantir une représentation équitable et démocratique de tous les membres de l’association.

Rédiger l’ordre du jour de l’assemblée générale

L’ordre du jour est à envoyer avec les convocations. Il doit donc être rédigé suffisamment en amont de la date de la réunion de l’assemblée générale. Les statuts de l’association sportive donnent des informations concernant l’ordre du jour. Par exemple, des membres de l’association peuvent demander l’inscription d’une question à l’ordre du jour.

De même, les statuts peuvent indiquer clairement les sujets à ajouter dans l’ordre du jour, comme :

  • le vote du budget ;
  • la désignation des dirigeants ;
  • l’approbation du rapport d’activités ;
  • le changement du montant des cotisations ;
  • la validation des comptes.

Ces différents éléments doivent être mentionnés dans l’ordre dans lequel ils seront abordés lors de l’assemblée générale : de façon chronologique. Enfin, seuls les éléments figurant dans l’ordre du jour peuvent être évoqués lors de l’AG. Il est cependant possible d’ajouter un temps pour les questions diverses qui désignent des sujets mineurs n’ayant aucun impact sur le fonctionnement de l’association.

Vérifier la salle pour accueillir les participants

La convocation à l’assemblée générale d’un club de sport amateur doit mentionner l’adresse de la salle où se rendre. Mais il est important de vérifier plusieurs éléments concernant cette salle. Par exemple, il faut vérifier la capacité du lieu. Selon la taille de l’association sportive, tous les membres convoqués doivent pouvoir prendre place dans l’espace prévu.

De même, pour les grosses associations sportives comportant beaucoup de membres, il est parfois nécessaire de prévoir une certaine sonorisation afin que chacun puisse s’exprimer et entendre les débats.

Enfin, un pot de l’amitié étant souvent organisé après la tenue d’une assemblée générale, l’achat de boissons et de nourriture peut être anticipé par l’organisateur.

Déroulement de l’assemblée générale

L’organisation d’une assemblée générale doit également tenir compte de son déroulement. En effet, le déroulement d’une AG suit un planning très précis qu’il est important de respecter, avec par exemple :

  • la signature de la feuille de présence ;
  • le mot du président ;
  • la lecture des rapports ;
  • la discussion ;
  • le vote.

Au moment d’organiser l’assemblée générale de son club de sport amateur, il est possible de préparer l’ensemble des documents qui seront utilisés le jour J. Par exemple, plusieurs rapports doivent être lus au cours de l’AG. Rapport moral ou rapport financier, il est important de s’assurer que ces documents seront prêts pour l’assemblée générale.

De même, les modalités du vote doivent être connues suffisamment en avance afin de préparer le matériel nécessaire, dans le cas du vote à bulletin secret par exemple. Enfin, le président doit préparer son rapport et une feuille de présence doit être à disposition le jour de la réunion de l’assemblée générale.

Après l’assemblée générale d’une association sportive

Pour être exhaustif, l’organisation d’une assemblée générale doit se poursuivre après le vote. En effet, un procès-verbal est rédigé afin de synthétiser toutes les informations échangées au cours de la réunion. De même, en fonction des votes, des dispositions doivent être prises. C’est notamment le cas si un changement de nom de l’association sportive a été voté ou si ses statuts ont été modifiés.
Après l’assemblée générale, la rédaction d’un procès-verbal efficace est cruciale pour documenter les décisions prises et assurer le suivi des actions à entreprendre.

Pour résumer, organiser l’assemblée générale d’une association sportive demande de la rigueur. De nombreux éléments doivent être pris en compte afin de garantir la bonne tenue de l’AG et ainsi éviter son annulation.

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L’assemblée générale d’une association sportive https://www.sporteasy.net/fr/blog/gerer-mon-club/gerer/lassemblee-generale-dune-association-sportive/ Tue, 21 Feb 2023 12:30:36 +0000 https://www.sporteasy.net/lassemblee-generale-dune-association-sportive/

L’assemblée générale d’une association sportive

Une association sportive est composée de dirigeants, de bénévoles, d’adhérents et parfois de salariés qui ont besoin de se réunir pour prendre certaines décisions importantes. C’est généralement dans le cadre d’une assemblée générale qu’elles sont prises. L’AG est au coeur des processus de gouvernance et de gestion de l’association.

Entre moment officiel et de convivialité, de la convocation à la rédaction du procès-verbal, découvrez tous les détails du fonctionnement de l’assemblée générale d’une association sportive.

Présentation de l’assemblée générale d’une association sportive

Comprendre le rôle de l’assemblée générale est essentiel, tout comme trouver des moyens efficaces pour financer votre association, une étape clé pour le développement de tout club sportif. Une assemblée générale est une réunion qui rassemble les membres d’une même structure dans le but de prendre des décisions. Pour une association sportive, il s’agit de réunir de façon annuelle ou de façon occasionnelle les adhérents, les membres du bureau, le dirigeant et parfois les partenaires ou les anciens bénévoles du club de sport amateur.

Il faut distinguer trois types d’assemblée générale qui, comme nous le verrons plus tard, ont chacune leur rôle au sein de l’association sportive :

  • l’assemblée générale constitutive ;
  • l’assemblée générale ordinaire ;
  • l’assemblée générale extraordinaire.

Selon la loi, les assemblées générales ne sont obligatoires que pour une certaine catégorie d’associations, comme celles dont les statuts l’imposent, ou encore les celles reconnues d’utilité publique. Cependant, les clubs de sport amateur ont pris l’habitude de mettre en place une assemblée générale afin d’optimiser le fonctionnement de leur structure.

Rôle de l’assemblée générale pour un club de sport amateur

Si l’assemblée générale est mise en place alors qu’elle n’est pas obligatoire, c’est parce qu’elle joue un rôle important pour une association sportive. En effet, il s’agit d’un organe décisionnel, mais aussi d’un lieu d’échange et de démocratie pour n’importe quel club sportif amateur. Découvrons plus précisément chaque type d’assemblée générale.

  • L’assemblée générale constitutive, aussi appelée AGC, rassemble les membres fondateurs de l’association sportive afin de voter les statuts et de désigner les dirigeants de la structure.
  • L’assemblée générale ordinaire, aussi appelée AGO, permet de valider les comptes de l’association sportive et d’échanger autour des projets passés et à venir. Elle se tient généralement une fois par an.
  • L’assemblée générale extraordinaire, aussi appelée AGE, est convoquée de façon exceptionnelle pour faire face à un changement important, comme une modification des statuts, un changement de nom, etc. Elle peut être convoquée autant de fois que nécessaire au cours d’une année.

Conseils pour l’organisation d’une assemblée générale

Parce qu’elle est un lieu d’échanges et de prises de décisions, l’organisation d’une assemblée générale doit respecter certaines règles, avant, pendant et après sa tenue. Il est également important de comprendre le déroulement de l’assemblée générale d’un club de sport amateur pour une organisation sans faille.

Avant la tenue de l’assemblée générale

Avant la tenue d’une assemblée générale, le temps est à la préparation et à la convocation. En règle générale, les statuts de l’association sportive indiquent qui doit être convoqué à une AG. La convocation peut être réalisée de différentes manières :

  • par mail ;
  • par lettre recommandée ;
  • par affichage au sein du club ;
  • par message sur le site internet du club

Avant la tenue de l’AG, différents éléments doivent également être préparés, comme l’ordre du jour, le discours du président, le rapport financier, le rapport moral ou le rapport d’activités. Savoir qui participe à l’assemblée générale d’un club de sport amateur est crucial pour garantir une participation efficace et démocratique.

Pendant une assemblée générale

Le déroulement d’une assemblée générale obéit à des règles très précises. Tout d’abord, il est indispensable de faire signer une feuille de présence à chaque participant. Cette fiche permet de valider le quorum. Également défini dans les statuts de l’association, le quorum est l’élément qui peut faire annuler la tenue d’une assemblée générale. Il s’agit du nombre minimum de membres de l’association qui doivent être présents pour que l’assemblée générale puisse avoir lieu.

Le déroulement de l’assemblée générale suit un planning très précis avec :

  • des temps pour les lectures des rapports ;
  • des temps de discussions ;
  • le temps du vote ;
  • des moments de convivialité.

Après l’assemblée générale

La fin de l’assemblée générale signifie la rédaction et la signature du procès-verbal. Ce document synthétise les décisions prises au cours de la réunion. Il n’est pas obligatoire de l’envoyer à chaque membre de l’association, mais il peut être consultable sur demande.

En fonction des décisions validées lors de l’assemblée générale, certaines actions doivent parfois être réalisées. Par exemple, les associations sportives disposent d’un délai de trois mois pour déclarer en préfecture l’un de ces changements validés lors d’une assemblée générale :

  • la modification des statuts ;
  • la modification du nom de l’association ;
  • la désignation d’un nouveau dirigeant ;
  • la modification de l’adresse du siège ;
  • l’ouverture ou la fermeture d’un des lieux où l’association exerce son activité.

Zoom sur les parties prenantes

La liste des participants d’une assemblée générale est déterminée dans les statuts de l’association sportive. Si tel n’est pas le cas, l’ensemble des membres doit être convoqué et peut ainsi participer à la tenue de l’assemblée générale. En effet, les statuts du club de sport amateur peuvent décider d’exclure un certain public, selon différents critères, comme :

  • l’âge ;
  • l’ancienneté dans le club ;
  • le paiement des cotisations.

Pour conclure, bien que non obligatoire, l’assemblée générale d’une association sportive est l’occasion de rassembler dirigeants, bénévoles, adhérents et salariés autour d’un même projet sportif. Des décisions fondamentales pour la vie de la structure y sont prises, ce qui participe à l’écriture de l’histoire de chaque club de sport amateur.

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Quelle est la différence entre le sponsoring et le mécénat ? https://www.sporteasy.net/fr/blog/gerer-mon-club/financer/quelle-est-la-difference-entre-le-sponsoring-et-le-mecenat/ Tue, 21 Feb 2023 10:01:15 +0000 https://www.sporteasy.net/quelle-est-la-difference-entre-le-sponsoring-et-le-mecenat/

Quelle est la différence entre le sponsoring et le mécénat ?

Les associations sportives peuvent faire appel à des sponsors et à des mécènes pour financer de nouveaux projets ou bénéficier de nouveaux équipements. Le mécénat et le sponsoring représentent deux réels soutiens à travers un logiciel association en ligne. Cependant, ils ont chacun leur fonctionnement propre et sont régis par différentes dispositions légales. Alors, comment différencier le sponsoring et le mécénat ? Que faut-il savoir avant de signer un contrat de mécénat ou de sponsoring ? Nous vous présentons dans le détail ces deux ressources ou solutions qui peuvent être très utiles pour une association sportive. 

Définition du mécénat

La loi du 1er août 2003 relative au mécénat, aux associations et aux fondations, la loi Aillagon, est le dernier texte législatif voté concernant le mécénat. Par définition, le mécénat se caractérise comme étant un “soutien matériel apporté sans contrepartie directe de la part du bénéficiaire, à une œuvre ou à une personne pour l’exercice d’activités présentant un intérêt général”. Il faut savoir que les activités d’une association sportive font partie de la liste des activités présentant un intérêt général. C’est pour cette raison que les clubs sportifs peuvent faire appel à des mécènes. Pour en savoir plus sur le mécénat d’une association sportive.

Les différentes formes du mécénat
Lorsque l’on parle de mécénat, il faut distinguer différents dons. En effet, l’entreprise, ou le mécène, peut soutenir l’association sportive via un don qui peut prendre trois formes différentes :

  • un don en numéraire, lorsque l’entreprise réalise un don en argent ;
  • un don en compétence, lorsque l’entreprise ou le mécène met son personnel à la disposition du club sportif ou lorsqu’elle réalise directement une prestation de service non rémunérée ;
  • un don en nature, lorsque l’entreprise fait don d’un bien immobilier, comme un local, ou d’un bien mobilier, comme des ordinateurs ou des équipements sportifs.

Sans bien sûr parler de publicité, le club de sport amateur a la possibilité de citer le nom du mécène. Effectivement, même si le don doit être réalisé sans contrepartie, l’association sportive peut tout de même mentionner le nom du mécène. Par exemple, le club de sport amateur peut rebaptiser une tribune, un stade ou une salle d’entraînement du nom du mécène, si le don de ce dernier a permis la réalisation de travaux de rénovation ou si ce dernier a fait don de la salle.

Les avantages fiscaux offerts par le mécénat
Grâce au mécénat, les entreprises donatrices peuvent bénéficier d’une réduction d’impôt. Pour cela, l’association sportive doit leur délivrer un “reçu dons aux œuvres“. Le montant des dons de l’entreprise donatrice ne doit pas dépasser 20 000€ ou 0,5% du chiffre d’affaires annuel hors taxe, sur un même exercice. Si ce plafond est dépassé, l’excédent est étalé sur les cinq exercices suivants. La réduction d’impôt s’élève à 60% du montant du don, que l’entreprise soit soumise à l’impôt sur les sociétés ou à l’impôt sur le revenu. Concernant les dons en nature et les dons en compétence, l’entreprise donatrice doit se charger de valoriser ces prestations en indiquant leur coût de revient.

Présentation du sponsoring ou parrainage

Le sponsoring est la traduction anglaise du mot parrainage. Ces deux termes correspondent donc à un même mécanisme que nous allons vous présenter. Par définition, le parrainage est “un soutien matériel apporté à une manifestation, une personne, un produit ou une organisation en vue d’en retirer un bénéfice direct”. Le sponsoring est donc une opération commerciale, qui vise à promouvoir l’image de marque de l’entreprise, et à continuer de financer votre association. Mais tout comme le mécénat, le sponsoring peut prendre plusieurs formes, comme le sponsoring financier, le sponsoring de compétence ou encore le sponsoring en nature.

Téléchargez le guide

Pour aider les associations sportives à accueillir de nouveaux sponsors, SportEasy en profite pour vous fournir des documents clé-en-main qui vous aideront à faire avancer votre club.

Donner de la visibilité aux sponsors
Pour les clubs sportifs, le sponsoring représente un double enjeu. Premièrement, grâce au parrainage, ils peuvent financer des projets. Deuxièmement, pour se conformer au cadre législatif en vigueur, ils doivent veiller à mettre en avant leurs sponsors. Des idées classiques aux idées innovantes, le sponsor peut être mis en avant de très nombreuses manières, comme :

 

  • sur des affichages publicitaires ;
  • sur des maillots de sport ;
  • sur le site internet du club sportif ;
  • sur des messages publiés sur les réseaux sociaux ;
  • sur des produits vendus à l’effigie du club et du sponsor ;
  • lors de l’organisation d’un loto ou d’une tombola ;
  • sur une application mobile de gestion de club ;
  • etc.

Les déductions de charge du sponsoring

Si le mécénat ouvre droit à une réduction d’impôt, le sponsoring ou le parrainage permet de bénéficier d’une déduction de charges. Les dépenses de sponsoring d’une entreprise peuvent être déduites du résultat imposable. Cette réduction peut s’élever jusqu’à 60%, tout en étant plafonnée à 0,5% du chiffre d’affaires. De plus, le sponsor peut également déduire la TVA facturée au club sportif. Pour bénéficier de ces déductions, les dépenses engagées par le sponsor ne doivent pas être disproportionnées. Plus exactement, les dépenses engagées doivent être en rapport avec l’avantage attendu par l’entreprise.

En résumé, le mécénat et le sponsoring correspondent à de réels soutiens pour les associations sportives. Chacun d’entre eux doit s’exercer dans un cadre bien précis. Le club sportif et l’entreprise, mécène ou sponsor, définissent ensemble ce qui leur convient le mieux avant de contractualiser leur partenariat.

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Qu’est-ce qu’un rescrit fiscal pour une association sportive ? https://www.sporteasy.net/fr/blog/gerer-mon-club/gerer/quest-ce-quun-rescrit-fiscal-pour-une-association-sportive/ Tue, 17 Jan 2023 10:01:19 +0000 https://www.sporteasy.net/quest-ce-quun-rescrit-fiscal-pour-une-association-sportive/

Qu’est-ce qu’un rescrit fiscal pour une association sportive ?

Qu’il s’agisse d’impôts, de taxes, de dons ou de droits, la fiscalité et le fonctionnement administratif d’une association sportive sont parfois sujets à questionnement. En effet, le dirigeant du club, le trésorier et les membres du bureau n’ont pas nécessairement les réponses à toutes les questions. C’est pour aider à mieux gérer son association dans leur gestion quotidienne que le rescrit fiscal a été créé.

Alors, quels sont les objectifs du rescrit fiscal pour un club de sport amateur ? Comment une association peut-elle en faire la demande ? En quoi le rescrit est-il lié au mécénat ? Voici tout ce que vous devez savoir sur le rescrit fiscal.

Quelle est l’utilité du rescrit fiscal pour une association sportive ?

Le fonctionnement d’une association sportive est encadré par de nombreux textes de loi. Mais toutes les associations ne sont pas spécialisées dans la lecture et la compréhension de ces réglementations. Parfois, certains textes prêtent à interprétation. Ou parfois, c’est la situation de l’association sportive qui ne semble pas correspondre aux cas énoncés par les textes. Dans les deux cas, les associations sportives ne savent pas ce qu’elles doivent faire ou ce qu’elles sont en droit de demander. Alors, pour lever le doute, elles peuvent utiliser un rescrit fiscal.

Le rescrit fiscal est une procédure qui permet d’obtenir une réponse opposable de l’administration fiscale. Concrètement, l’association sportive adresse une question à l’administration concernant l’interprétation d’un texte fiscal. L’administration analyse la situation de l’association et propose une réponse opposable. Pour cela, l’association doit décrire très précisément sa demande afin que l’administration dispose de tous les éléments nécessaires. La réponse apportée par l’administration ne peut concerner que la situation personnelle de l’association.

Les 3 types de rescrits à disposition des clubs de sport amateur

Les clubs de sport amateur peuvent utiliser trois procédures différentes. En effet, une association sportive peut être confrontée à différents types de situations. Alors, pour faire face à ces différentes demandes, l’administration a mis en place trois rescrits.

Le rescrit “fiscalité”

Le rescrit “fiscalité” est aussi appelé rescrit général. Il est utilisé par les associations sportives qui se demandent si elles sont éligibles à un certain dispositif fiscal ou si elles peuvent bénéficier d’une déduction fiscale. Grâce au rescrit général, le club de sport amateur peut donc savoir s’il doit payer certains impôts, comme :

  • la taxe d’apprentissage ;
  • l’impôt sur les sociétés ;
  • la taxe sur la valeur ajoutée, TVA ;
  • la contribution sur les revenus locatifs, CRL.

Cette procédure concerne l’ensemble des impôts, taxes et droits mentionnés dans le code général des impôts, CGI.

Le rescrit fiscal permet également à l’association de s’assurer qu’elle est reconnue d’intérêt général et qu’elle peut donc délivrer des reçus fiscaux à ses mécènes

Le rescrit “mécénat”

Le rescrit “mécénat” est un dispositif qui permet à une association sportive de savoir si elle est éligible au mécénat. Le mécénat est un soutien matériel ou financier apporté sans aucune contrepartie de la part du bénéficiaire. Les mécènes peuvent obtenir une réduction d’impôt, à condition que l’association sportive ait pu leur remettre un reçu fiscal.

En utilisant le dispositif du rescrit “mécénat”, un club de sport amateur reçoit la confirmation de l’administration qu’il peut délivrer, ou non, des reçus fiscaux.

Le rescrit “restructuration”

Le rescrit “restructuration” est le dernier à avoir été mis en place afin de sécuriser le traitement fiscal d’une restructuration, à savoir :

  • une fusion ;
  • une scission ;
  • un apport partiel d’actif.

Il concerne un nombre moins élevé d’associations par rapport aux deux précédents rescrits. Ce rescrit est une confirmation de la part de l’administration que l’opération de fusion ou de scission ne relève pas des opérations ayant comme objectif la fraude ou l’évasion fiscale et qu’elle ne relève pas de l’article 210-0 III du CGI.

Conseils pour faire une demande de rescrit fiscal

Comme nous l’avons déjà vu, la demande de rescrit doit être la plus claire et la plus complète possible afin que l’administration ait une vision globale de la question. Dans le cas contraire, l’administration peut demander des compléments d’informations, ce qui décale d’autant la réception de la réponse.

Les demandes de rescrit doivent être adressées par recommandé avec accusé de réception au service des impôts dont dépend l’association sportive. Les demandes peuvent aussi être déposées directement sur place contre décharge. La demande de rescrit peut être réalisée sur un papier libre ou selon un modèle fourni par l’administration.

Concernant la réponse de l’administration à une demande de rescrit fiscal, il faut compter :

  • 3 mois pour un rescrit général ou rescrit “fiscalité” ;
  • 6 mois pour un rescrit “mécénat” ou un rescrit “restructuration”.

Pour résumer, le rescrit fiscal aide les clubs sportifs amateurs à prendre les bonnes décisions et à se conformer aux dispositifs légaux. Qu’il s’agisse de mécénat, d’impôts ou de fusion de clubs, le rescrit est un outil administratif à la disposition de toutes les associations sportives.

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Comment bien rédiger un contrat de sponsoring amateur ? https://www.sporteasy.net/fr/blog/gerer-mon-club/financer/bien-rediger-contrat-de-sponsoring/ Fri, 04 Nov 2022 18:07:31 +0000 https://www.sporteasy.net/bien-rediger-contrat-de-sponsoring/

Comment bien rédiger un contrat de sponsoring amateur ?

Le sponsoring, aussi appelé parrainage, est un partenariat conclu entre une association sportive et une entreprise. Tout ceci peut se dérouler sur un logiciel d’association en ligne. En contrepartie d’un soutien matériel, le club sportif s’engage à promouvoir l’image de l’entreprise. Il s’agit donc d’une relation commerciale formalisée dans un contrat de sponsoring. Cette convention doit être rédigée selon certaines règles. Alors, que faut-il mentionner dans un contrat de parrainage ? Quelles sont les informations obligatoires qui doivent y figurer ? Comment définir le cadre officiel du sponsoring ? Voici tout ce que vous devez savoir pour rédiger un contrat de sponsoring en bonne et due forme.

La désignation des deux parties

Tout d’abord, le contrat de sponsoring, ou contrat de parrainage, doit désigner de façon très précise les deux parties. Pour être valable, ce document officiel doit donc détailler :
– concernant le sponsor, le nom de l’entreprise, l’adresse du siège social, le numéro SIRET, l’activité et le nom du représentant légal ;
– concernant le sponsorisé, le nom de l’association, l’adresse du siège social, le nom du représentant et son rôle dans l’association.

Il est crucial de bien comprendre les bases du financement d’une association pour établir un partenariat solide. Pour cela, découvrez notre article sur comment financer votre association pour obtenir des conseils pratiques et des stratégies efficaces.

L’objet du contrat de sponsoring

L’objet du contrat de sponsoring ou l’objet de la convention correspond à détailler ce qui est convenu entre les deux parties. Un contrat de parrainage peut être conclu pour de très nombreuses opérations, comme :
– l’organisation d’un tournoi sportif ;
– la rénovation d’une salle d’entraînement ;
– la fabrication de maillots ;
– le financement d’un stage sportif ;
– etc.

Les obligations du sponsor et du bénéficiaire

Cette partie du contrat de parrainage entre plus précisément dans la mécanique de l’accord. En effet, elle s’attache à lister ce que le sponsor prévoit d’apporter au club de sport amateur et ce que le club s’engage à réaliser en contrepartie.

Téléchargez le document type du dossier de sponsoring

Pour bien rédiger un contrat de sponsoring amateur, SportEasy en profite pour vous fournir des documents clé-en-main qui vous aideront à faire avancer votre club.

Pour approfondir votre compréhension des enjeux et de la méthodologie du sponsoring, je vous recommande de lire notre guide sur le sponsoring pour association sportive : définition, enjeux et méthodologie.

Les obligations du sponsor ou du parrain
Il faut savoir que le sponsoring peut prendre plusieurs formes. Une entreprise peut donc sponsoriser une association sportive en lui versant des moyens financiers. Dans ce cas, le contrat doit indiquer le montant et les conditions de versement. L’entreprise peut également opter pour du sponsoring en nature. Dans ce cas, elle propose de mettre à disposition du club sportif du matériel, comme du matériel informatique ou du matériel d’entraînement. Elle peut aussi opter pour des biens immobiliers, comme une salle. Dans les deux cas, les biens en nature doivent être listés et décrits de manière à n’entraîner aucune confusion. Enfin, les deux parties peuvent convenir d’un sponsoring de compétence. Le sponsor propose ses compétences et ses services au club sportif. Il peut s’agir :

– de compétences financières ;
– de compétences techniques ;
– de compétences marketing ;
– de compétences administratives ;
– etc.

Dans le cas d’un sponsoring de compétence, la mise à disposition des compétences doit également être formalisée. Par exemple, le contrat peut préciser que du personnel qualifié en comptabilité est mis à la disposition du club sportif dix heures par mois. Et comme vous le savez, renouveler vos contrats avec les sponsors de votre association sportive est essentiel pour sa pérennité. Découvrez 3 conseils pour renouveler les sponsors de votre association sportive et assurer un partenariat durable.

Enfin, pour ceux qui recherchent un modèle de dossier de sponsoring, notre article sur le document type de sponsoring peut vous fournir une excellente base pour commencer.

Les obligations de l’association sportive
Le sponsoring implique également des obligations de la part du sponsorisé. Elles doivent également être très clairement listées dans le contrat de parrainage. Ces obligations concernent la promotion de l’entreprise. En effet, en contrepartie d’un sponsoring, un club sportif s’engage à faire la publicité et la promotion de son sponsor. Le contrat décrit les cadres de cette publicité, comme :

– les lieux d’affichage ;
– les supports d’affichage ;
– les durées d’affichage ;
– etc…

Les supports peuvent aussi bien être physiques, comme des banderoles, des affiches ou des flyers, que virtuels, comme c’est le cas d’une newsletter ou de publications sur les réseaux sociaux. La fourniture du logo ou des visuels publicitaires peut également figurer dans le contrat de parrainage. Enfin, le contrat peut mentionner une relation exclusive, à la condition bien sûr qu’elle soit convenue par les deux parties. Par exemple, le club sportif s’engage à ne faire la promotion que de la marque du sponsor sur l’ensemble de ses réseaux sociaux pendant une certaine durée.

Les autres clauses d’un contrat de sponsoring

Un contrat de parrainage contient d’autres clauses qui poursuivent la qualification de l’accord entre le sponsor et le club de sport amateur. Parmi toutes ces clauses, il faut penser à celles concernant :

– les assurances ;
– les propriétés intellectuelles ;
– la durée du contrat ;
– les assurances ;
– les propriétés intellectuelles ;
– les modalités de résiliation ;
– les modalités de renouvellement ;
– le traitement des litiges ;
– etc…

Résiliation, renouvellement, durée ou litige, tous les aspects doivent être abordés dans le contrat afin de faire face à toutes les éventualités. Lorsque le contrat est rédigé, il doit être paraphé et signé par l’entreprise et par l’association sportive. Les deux parties conservent ensuite un exemplaire original du contrat. Et pour avoir une compréhension approfondie des enjeux et méthodologies du sponsoring, n’hésitez pas à consulter notre guide détaillé sur la définition, les enjeux et la méthodologie du sponsoring pour association sportive.

Récapitulatif

Pour conclure, le contrat de sponsoring est un document qui lit un club sportif à une entreprise pour une certaine durée et selon certaines conditions. Il doit regrouper l’ensemble des éléments que les deux parties s’engagent à réaliser, afin de garantir le bon déroulement de la relation commerciale. Augmentez vos revenus sponsoring grâce à la mise en avant des partenaires sur SportEasy Club.

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